Etre reconnu au travail rend plus productif

Alors que pour bon nombre de salariés décembre est synonyme de 13e mois, prime de fin d'année voire intéressement souvent vécus comme une reconnaissance du travail accompli, le cabinet Robert Half, spécialiste du recrutement, dévoile les résultats de son étude sur le "bonheur" au travail réalisée auprès de 302 directeurs et managers tous secteurs confondus. Celle-ci met clairement en exergue la relation entre émotions positives et motivation. Mieux! "Les salariés "heureux" sont plus résilients et plus fidèles, ils défendent leur entreprise avec plus d'enthousiasme et de conviction", explique Olivier Gélis, directeur général de Robert Half France. Ils sont plus productifs donc. Alors qu'à l'inverse un manque de reconnaissance est mal vécu et génère désengagement, démotivation et à terme baisse de productivité pour l'entreprise.

Si les primes et bonus matérialisent la reconnaissance pour bonnes performances, la considération de l'individu est également déterminante. De sincères remerciements ou félicitations pour un travail bien fait impactent directement l'optimisme d'un collaborateur ou d'une équipe. Selon l'étude donc, 46% des dg et managers sondés citent le manque de reconnaissance comme facteur le plus susceptible d'impacter négativement la motivation des équipes, loin devant des charges de travail trop importantes citées à seulement 34% ou une rémunération stagnante qui n'arrive qu'en 9e position (17%).

Il s'agit bien évidemment de la vision des directeurs et managers. Il serait intéressant de mener la même étude auprès des salariés et d'en comparer les résultats.