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Neuf secrets de leadership des plus grands managers

Publié par Aude David le

Richard Branson, Elon Musk ou Tim Cook n'ont pas seulement le sens des affaires, ils sont également connus pour leur leadership. Découvrez au travers de 9 managers ce qui fait leur force et qu'il est possible d'adopter facilement.

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Comme Elon Musk, embauchez des gens plus intelligents que vous

Elon Musk est connu pour être extrêmement exigeant avec ses salariés, ce qui rend les relations parfois tendues. Son exigence se retrouve logiquement dans ses recrutements. "Recruter des gens talentueux, c'est 90% de la solution", affirme-t-il dans une interview à CNBC. En effet, un mauvais recrutement peut avoir un coût très élevé pour l'entreprise.

Son conseil : recruter des gens plus intelligents que soi ! " Nous voulons que nos responsables engagent des gens plus intelligents qu'eux, ce qui rend l'entreprise meilleure à chaque embauche ".

Comme Richard Branson, apprenez à déléguer (pour de vrai

Il a beau avoir fondé l'un des groupes industriels les plus diversifiés - l'activité de Virgin va du transport ferroviaire à la téléphonie mobile - Richard Branson a bien conscience de n'être ni omniprésent ni omnipotent. Au contraire, il se repose sur ses équipes pour de nombreuses décisions importantes.

Son conseil : savoir déléguer. Mais cela ne signifie pas filer les sales besognes à ses subalternes. "Il semble y avoir une grande confusion entre déléguer et reléguer", explique-t-il sur le site de Virgin. Pour lui, la délégation consiste à confier à quelqu'un la responsabilité d'une mission, y compris la possibilité d'apporter de vraies solutions. La relégation consiste à "confier à quelqu'un un problème à gérer sans lui donner le pouvoir nécessaire de faire quoi que ce soit, si ce n'est supporter les critiques".

Il faut donc accepter de ne pas être responsable de tout et de voir ses équipes mettre en place leurs propres initiatives.

Comme Mary Barra, réduisez les règles inutiles

Depuis qu'elle a pris les rênes de General Motors, Mary Barra est réputée pour réussir à utiliser l'énergie de ses collaborateurs pour les entrainer dans la direction souhaitée.

Elle y arrive notamment parce qu'elle leur fait confiance : elle a par exemple réduit le dress code de General Motors de plus de dix pages à une simple phrase : "Habillez-vous convenablement". Pour elle, le symbole est important : "Je vous fais confiance pour gérer 20 personnes et un budget de dix millions de dollars, mais je ne vous crois pas capable de vous habiller convenablement ? C'était une étape pour donner de l'autonomie et rendre responsable".

Elle travaille pour réduire au maximum les protocoles qui peuvent entraver l'action des salariés et avoir une communication franche et directe. "Plus de voitures pourries" est une directive plus efficace qu'une série de règles plus ou moins claires, et elle a l'avantage de permettre aux travailleurs de vraiment réfléchir aux moyens d'y parvenir.

Comme Mark Zuckerberg, prenez conscience de l'importance d'un mentor

Beaucoup de leaders pensent qu'ils doivent se confronter seuls à leurs problèmes, et qu'ils n'ont de toute façon pas le temps d'aller discuter de leurs défis stratégiques avec une personne extérieure à l'entreprise.

Ce n'est pas l'avis du fondateur de Facebook : dès son plus jeune âge, il a cherché l'aide de mentors, y compris les plus prestigieux, de Bill Gates à Steve Jobs. Les mentors sont utiles en temps de crise mais aussi au quotidien.

Mais ce choix ne doit pas se faire au hasard : il faut des mentors que l'on admire réellement, en qui l'on a confiance et que l'on est donc prêt à écouter. Ainsi, en 2006, le fondateur de Facebook n'a pas hésité à suivre durant plusieurs jours Don Graham, alors PDG du Washington Post, pour voir comment un chef d'entreprise se comportait au quotidien.

Comme Tim Cook, lisez les mails de vos clients - même quand vous n'êtes pas en contact direct avec eux

Il a beau être à la tête de l'une des entreprises les plus influentes au monde, Tim Cook essaye de garder les pieds sur terre. Pour le PDG d'Apple, il est important de rester au contact du terrain, même quand on a de très hautes responsabilités.

Son conseil : lire les messages des clients, et être en contact direct avec eux, même quand vous n'assurez plus de ventes vous-mêmes. "Je vais me promener dans nos magasins, explique-t-il à Inc. On y apprend énormément de choses. Il y a une dimension différente quand vous parlez aux gens en face-à-face".

Cela permet également de s'attirer le respect de vos équipes, qui voient que vous continuez d'être au contact du terrain.

Comme Bill Gates, donnez aux autres plus que vous ne prenez

Bill Gates est l'un des plus grands entrepreneurs de sa génération, il est également connu pour ses activités philanthropiques. Pour l'ancien patron de Microsoft, les grands leaders sont ceux qui donnent aux autres avant tout. Après tout, un leader est là pour guider les autres dans la bonne direction, partager son expérience et ses connaissances, répartir les ressources nécessaires aux projets. Sur son blog, il relate l'histoire d'Adolfo Suarez, le successeur de Franco, qui a rétabli la démocratie en Espagne en donnant aux partis et aux citoyens la liberté et l'influence qui leur avaient été enlevées par son prédecesseur.

Selon l'homme d'affaires, un vrai leader est désintéressé, il travaille pour les autres plus que pour soi. " Je crois que si vous montrez aux gens les problèmes ET les solutions, ils seront incités à agir ", affirme-t-il : c'est donc les autres qu'il met au coeur de son action.

Comme Sheryl Sandberg, osez être vulnérable

Sheryl Sandberg, vice-présidente de Facebook, est peut-être la personne la plus importante pour le réseau social après Mark Zuckerberg. Pourtant, elle a réalisé que parfois, être vulnérable pouvait être un atout en tant que leader.En 2015, son mari est mort de façon soudaine. Elle est retournée travailler rapidement, mais était dévastée par le deuil et pensait qu'elle n'arriverait pas à reprendre son rôle. Mais, en tant que son supérieur, Zuckerberg a noté que cette période avait transformé son leadership de façon positive : "Avant, elle trouvait beaucoup de choses étaient urgentes. Mais depuis, elles le sont beaucoup moins". L'intéressée affirme aussi que sa vulnérabilité l'a connectée plus fortement à ses collègues : elle se dit plus calme, et plus à l'écoute du mal-être de ses équipes.

Comme Jeff Bezos, acceptez d'être en désaccord

Pour le fondateur d'Amazon, la clé du succès d'un grand leader peut se résumer en quelques mots "Disagree and commit", soit "soyez en désaccord et engagez-vous". Selon lui, "cette phrase fait gagner beaucoup de temps". Il explique que dans certains cas, il est impossible d'atteindre un consensus. Il vaut mieux le reconnaître le plus tôt possible, et plutôt que de chercher à tous prix à obtenir un accord, demander aux autres de faire un pari sur son idée. Quand quelqu'un est convaincu de la pertinence d'une idée, il peut ainsi demander à des collègues ou des supérieurs de le suivre de cette façon. Les leaders, eux, peuvent utiliser cette phrase pour montrer à leurs subalternes qu'ils ont des doutes sur leurs idées, mais qu'ils sont prêts à les laisser essayer. Il affirme l'utiliser tout le temps, ce qui divise par deux le temps de réunion et de négociation en amont d'un projet.

Comme Xavier Niel, oubliez complètement vos erreurs

L'échec aide à avancer, de nombreux leaders l'affirment - certains comme Bill Gates affirment même qu'il est bien plus important de tirer les leçons de ses échec que de se réjouir de ses succès. L'entrepreneur français Xavier Niel va plus loin et explique dans une interview à Chef d'Entreprises qu'il "oublie toujours les choses négatives", précisant: "Sinon, j'aurais du mal à avancer". Le fondateur de Free explique que son optimisme le pousse à effacer mentalement tous ses échecs. Car pour lui, se focaliser sur ses erreurs est, en soi, une erreur : "C'est facile d'avoir des regrets, mais avec vous ne construisez rien"!

Apprendre de ses échecs : la meilleure manière de réussir ?

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