Pourquoi certaines personnes se disent chanceuses et d'autres non ?

Qu'est-ce qui permet de le devenir ? Existe-t-il un secret, qui serait bien gardé et réservé seulement à quelques-uns ? David Chamard, au travers de son livre et de sa conférence, nous invite à prendre conscience que la chance est une compétence.

Provoquer sa chance, comme de grands auteurs, penseurs, philosophes, hommes d'états ou scientifiques l'ont écrit, c'est d'abord le résultat d'un état d'esprit. Être pessimiste et se plaindre de ne pas voir d'opportunité est une évidence. Tout à l'inverse, croire que l'on peut trouver de nouvelles solutions, avoir envie d'essayer de nouvelles choses avec la motivation pour y arriver conduit plus naturellement au succès.

Quels outils utiliser pour changer son angle de vue ?

Il faut d'abord prendre conscience que nous avons tous, en nous 2 voix :

L'une est notre allié, elle nous donne les indications positives pour oser, elle stimule notre envie de tester, elle nous encourage à avancer et nous permet d'ouvrir des portes, de voir des solutions et nous donne l'énergie de passer à l'action. Cette voix nous permet de voir d'avantage d'opportunités et de trouver l'énergie pour les tester.

L'autre, c'est notre saboteur, cette voix qui mobilise nos doutes, nous indique que d'autres ont déjà essayé sans y arriver, que le succès n'est pas garanti. Elle accroît nos peurs et freine notre capacité à oser, elle augmente nos pensées limitantes. Ce qu'elle provoque revient à fermer des portes, à refuser de voir des opportunités, à se figer. On ne voit plus que du négatif.

La prise de conscience de ce qui se joue en nous est une nécessité. C'est aussi un travail : il faut apprendre à écouter ces deux voix et prendre l'habitude de négocier avec elles. Cela permet de choisir la voix que l'on écoute et nous donne la direction à suivre, c'est-à-dire la voie idéale pour devenir chanceux.

Il faut s'entrainer chaque jour à mieux écouter son allié pour gagner en confiance et en optimisme.

Donner plus de place à son allié

Pour cela, je vous recommande de vous demander chaque soir : « quel temps j'ai consacré à écouter mon allié et mon saboteur ? ». Notez tous les jours, dans un carnet ou dans votre smartphone, le poids de chaque voix dans vos décisions. Ceci vous permettra de mesurer l'évolution, souhaitée positive, et la place croissante de votre allié dans votre vie et vos décisions.

C'est une des clés sur le chemin de l'optimisme et de la chance. Une étape indispensable, sans doute la 1^ère.

Dans votre vie professionnelle, cela vous permettra de faire remonter votre énergie positive, votre confiance en vous et de trouver des occasions de vous lancer. Ainsi, vous pourrez mener de nouvelles actions, tester des solutions différentes, faire de meilleurs choix, rencontrer les bonnes personnes au bon moment. En somme, beaucoup de choses que l'on attribue au hasard et qui sont souvent la combinaison de décisions, de moyens et d'actions tournés dans la bonne direction.

Ce qu'on observe chez les autres, lorsqu'on les envie, et qu'on aimerait pour soi-même est donc à portée de main. Ceux que l'on trouve chanceux ont certainement une oreille plus disponible pour leur allié !

Prochaines étapes : chausser les lunettes de l'optimisme et faire d'un pépin une pépite.

La suite dans notre prochaine chronique.

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