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La présence active sur les réseaux sociaux, nouveau critère d'évaluation des cadres français? C'est à cette question que s'est intéressé l'Atelier BNP Paribas en collaboration avec l'Ifop. Selon les résultats de leur enquêteEtude réalisée du 14 au 21 juin 2011 sur un échantillon de 1 003 personnes., 75 % des managers publient, dans le cadre de leur travail, des informations à destination de clients, partenaires, collaborateurs...

Une contribution qui, si elle se fait encore souvent via des documents Word, est de plus en plus présente sur des réseaux sociaux, publics (Facebook, Twitter, LinkedIn), ou interne à l'entreprise. A la différence de documents classiques, chaque contribution sur ces réseaux est susceptible d'être mesurée, quantifiée... Là où certains n'y voient qu'un ego surdimensionné à poster à tout va ou à multiplier les contacts, d'autres estiment au contraire que ce savoir partagé, cette animation d'une communauté professionnelle est en lien direct avec la mission d'un manager. Dès lors, pourquoi cette compétence ne serait-elle pas comptabilisée, mieux appréciée dans l'évaluation des cadres? Et les responsables de l'étude de s'interroger sur la possibilité même de remplacer l'évaluation humaine des salariés, laquelle peut souffrir de rapports émotionnels, par un ensemble d'outils analytiques issus des réseaux sociaux. 61% des cadres seraient d'ailleurs prêts à ce que leurs compétences puissent être jugées en fonction de ce qu'ils publient.

Mais de là à ce que leur employeur utilise des outils de calcul pour mesurer leur influence auprès de leur communauté professionnelle, la donne semble tout autre. sept cadres sur dix s'y opposeraient.

Laurent Bailliard Rédacteur en chef

Laurent Bailliard Rédacteur en chef

L'évaluation d'un cadre ne saurait être appréciée au seul regard de sa popularité sur les différents réseaux. Sans compter le risque d'évaluer le «savoir-être» d'un cadre et non, son savoir-faire.

 
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Laurent Bailliard

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