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Fichiers B to B 2/4. Professions libérales et indépendants : attrapez les électrons libres

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Qui dit professions libérales dit multipli-cité des spécialités et disparité géographi-que. Une cible “mouvante”, en quelque sorte, que les entreprises ont bien du mal à atteindre. Or, ces professionnels présentent un double intérêt : « D’une part, ils ont des besoins en équipement de bureau qui se rapprochent de ceux d’un patron de TPE, lance Yves Lauliac, responsable du développement de la base de données entreprises, pour Cégédim communication directe. Et d’autre part, derrière ces professions, ce sont souvent les individus eux-mêmes que les entreprises cherchent à séduire. » D’où l’importance de disposer de fichiers aussi précis que possible. Leader historique sur le marché des données relatives aux professions de santé, le fichier Cégédim est une manne d’informations. Par département ou par commune, plus de 80 spécialités y sont répertoriées, des cardiologues aux dermatologues, en passant par les psychiatres et les radiologues, auxquels s’ajoutent les pharmaciens, les vétérinaires, les dentistes et les professions paramédicales. Outre son exhaustivité, la fiabilité est l’autre point fort de ce fichier : grâce à une mise à jour quotidienne des données par les visiteurs médicaux, Cégédim peut garantir un taux de NPAI (N’habite plus à l’adresse indiquée) inférieur à 1 % vers les médecins. Le coût des adresses ? 110 euros par 1 000, pour un mailing traditionnel (le prix peut grimper jusqu’à 140 euros selon les critères de sélection), auxquels il faut ajouter 95 euros par 1 000 pour une relance téléphonique. Et les domaines d’excellence de Cégédim ne s’arrêtent pas là : son fichier des “professions techniques” réunit près de 25 000 architectes et architectes d’intérieur, indépendants ou associés ; la base de données relatives aux professions de la comptabilité compte près de 13 000 comptables et experts-comptables, différenciés selon leur âge ; quant au fichier des professions juridiques, il regroupe près de 30 000 avocats, quelque 8 000 notaires et 3 086 huissiers. Autre référence, en matière de droit : le fichier des éditions Lamy, qui éditent chaque année le Guide des professions juridiques. Il recense, au total, 130 000 adresses d’avocats, notaires ou encore huissiers. « Ces données nous parviennent des instances officielles, déclare Jean-Pierre Lemaire, responsable de la commercialisation du fichier. Ainsi, le barreau nous tient informés de tout changement de coordonnées concernant les avocats. » Outre les informations classiques, comme la localisation géographique ou l’effectif des cabinets, le fichier peut être affiné selon l’âge et la spécialité des professionnels (droit privé, droit des affaires, etc.). Quant à son coût de location, il s’élève à 230 euros par 1 000, ou 300 euros par 1 000 pour un couplage mailing/relance téléphonique.

Agriculteurs : le domaine d’Agribase

Avec 300 000 adresses d’exploitants agricoles, dont 80 % sont nominatives, le fichier Agribase est le leader en la matière. Ses atouts : la multiplicité des informations, qui permettent un ciblage quasi chirurgical. Secteur géographique, activité, SAU (surface agricole utile), mais aussi surface consacrée à chaque culture sont autant de données recensées par Agribase. Informations auxquelles s’ajoutent des informations sur l’équipement de l’exploitation et sur l’exploitant lui-même : son âge, sa formation et le nom des journaux auxquels il est abonné. Un fichier remis à jour quotidiennement grâce à des interventions directes auprès des agriculteurs : « Entre 1 000 et 2 000 adresses sont modifiées chaque jour, déclare Malik Louelh, directeur associé de l’agence de marketing direct Route 66, chargée de gérer le fichier Agribase pour le compte de ses propriétaires. Et chaque hiver, ce sont pas moins de 50 000 adresses qui subissent une opération de qualification. » Exclusivement commercialisée par DBI (Direct Business International), la location du fichier est comprise entre 160 et 240 euros par 1 000, selon la quantité d’adresses et la précision des données.

 
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Par Maud Aigrain et Stéfanie Moge-Masson

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