Les entreprises B to B vendent de plus en plus sur le Web

@ FOTOLIA / DOUG OLSON
C»" Longtemps restées en retrait quant à l'usage d'Internet pour commercialiser leurs produits, les entreprises B to B intègrent de plus en plus l'e-commerce ainsi que le m-commerce à leur stratégie de vente, se rapprochant ainsi des pratiques de l'univers B to C. C'est la principale tendance mise en avant par Keyrus Management, cabinet de conseil en management, qui publie pour la deuxième année consécutive son Baromètre
Une frontière persiste entre B to C et B to B
En matière de commerce multicanal, même si les entreprises du B to B marchent sur les pas de leurs soeurs du grand public, il demeure une différence de taille, comme le souligne Thomas Alix: « Les sites e-commerce des entreprises B to B se démarquent essentiellement par leurs modalités de paiement. » Ainsi, si les ergonomies et les techniques de mise en ligne peuvent se ressembler, les sites marchands des entreprises B to B s'apparentent plus à des sites e-commerce «hybrides». C'est-à-dire qu'ils prévoient davantage de paiements en différé, en fin de mois, voire ne permettent que la prise de commande. Alors que les entreprises B to C exigent de leurs clients un paiement comptant et immédiat en ligne. « Historiquement, les entreprises B to B ont toujours appliqué des conditions tarifaires différentes de celles régissant le B to C, et le plus souvent adaptées et personnalisées à chaque client », justifie Thomas Alix.
Pour autant, le commerce multicanal B to B se dynamise de plus en plus, et la tendance devrait se poursuivre en 2013 selon les experts de Keyrus Management. « 60 % des entreprises ont pour projet de refondre ou de développer leur présence sur Internet durant l'année », indique Thomas Alix. Par ailleurs, il est à noter que 21 % des entreprises B to B se mettent au m-mobile, que ce soit via Smartphone ou tablette numérique. Enfin, le baromètre révèle que 23 % des entreprises B to B relaient leur présence sur les réseaux sociaux depuis leur site internet. Reste à savoir si ce chiffre va augmenter en 2013, rapprochant encore un peu plus les pratiques commerciales on line B to B de celles du B to C.