Les “expats” rajeunissent !
L'institut de sondage TNS Sofres a ausculté nos “expats” et dressé leur
profil- type : c'est un homme (66 %) qui a moins de 35 ans (53 %). L'enquête,
qui s'est déroulée du 13 mars au 20 avril derniers, montre aussi que l'expatrié
rajeunit. En effet, l'an dernier, les moins de 35 ans ne représentaient que 48
% des personnes interrogées. La principale difficulté ressentie sur place par
plus d'un quart des sondés ? Réussir à communiquer dans la langue locale (29
%). Toutefois, 72 % d'entre eux comptent parmi leurs amis des personnes
originaires de leur pays d'accueil. La plupart restent très attachés à la
France : 71 % y reviennent au moins deux fois par an. Des “expats” qui, pour
près de six sur dix d'entre eux, ont posé leurs valises dans un pays de l'Union
européenne. Finalement, 96 % se déclarent satisfaits ou très satisfaits d'avoir
quitté la France. Mais attention, tous ne sont pas logés à la même enseigne.
Ainsi, le cabinet d'études britannique Mercer HR a publié en mars dernier une
étude sur le coût de la vie de ces expatriés. Résultat : Moscou est la ville la
plus chère du monde. La capitale russe devance désormais Séoul, Tokyo (première
en 2005), Hong Kong et Londres. L'étude révèle, par ailleurs, que pour une
entreprise, il est devenu plus cher d'envoyer des salariés en Russie ou en
Corée qu'au Japon ou en Suisse, pourtant perçus comme des pays plus coûteux. Et
Paris, qui était classée douzième ville en termes de coût de la vie pour les
expatriés l'année passée, est passée quinzième en 2006 du fait de
l'affaiblissement relatif de l'euro.