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Quel bonheur d'être toujours joignable!

Publié par La rédaction le

Sophie de Menthon, présidente du mouvement d'entrepreneurs Ethic et de la Société de management des entreprises (SDME) a souhaité s'exprimer sur les difficultés de communication au sein de l'entreprise. Si, vous aussi, vous souhaitez voir publier une lettre ouverte, lancer un débat ou répondre à une polémique, envoyez votre texte à actionco@editialis.fr

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Au moment où «respect» et «relationnel» sont les maîtres mots du discours ambiant, la relation interpersonnelle dans l'univers professionnel se dégrade de façon impressionnante. Il semble que soient mises entre parenthèses les règles de courtoisie les plus élémentaires face aux nouveaux médias. On a certes réglé quelques gênes exaspérantes dans les lieux publics, où les sonneries se font plus discrètes. Le silence étant un des derniers challenges du «vivre ensemble». Pourtant, dans l'entreprise, «l'autre» se manifeste toujours avec autant d'impolitesse...

Certes, il se fait souvent remarquer «silencieusement» à travers les vibrations d'un SMS ou d'un appel sur un Smartphone. Mais il s'invite sans gêne dans la conversation que vous avez avec votre collègue, voire, plus grave, avec votre client! Etre joint partout et tout le temps, être prioritaire dans toutes les circonstances, et privilégier à la relation physique, celui qui est à distance: voilà la nouvelle conquête dévastatrice de l'homo technicus.

Votre interlocuteur pianote en vous parlant, en conduisant, en rendez-vous, en réunion, en entretien, au restaurant...

Une chose est sûre: c'est plus important pour lui de communiquer avec «l'autre» qu'avec vous.

Vous serez flatté, lorsqu'avec un petit geste d'excuse [tout de même] votre interlocuteur en regardant la provenance du message sur son Blackberry vous lancera un triomphant: «Je ne prends pas!»... ou lorsqu'il s'écarte «poliment» pour gérer une autre conversation à quelques mètres de vous. Dans certains cas exceptionnels, votre visiteur vous dira: «J'éteins mon portable». Et si on débranchait pour de bon?

 
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La rédaction

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