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Tout nu et tout bronzé... au bureau!

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En cette rentrée incertaine, nous sommes nombreux à nous demander si la crise ne risque pas de nous laisser à poil! Mais après tout, cela serait-il si grave? Si l'on en croit David Taylor, un «psychologue du travail» anglais, venir travailler nu pourrait même être la solution à pas mal de problèmes dans les entreprises... Sur les terres de cette Albion plus tant perfide que carrément doux dingue, ce gourou du nudisme au bureau a réussi à convaincre les employés de Onebestway, une agence de marketing et de design, de venir travailler nu durant une journée. L'objectif: retrouver un meilleur moral après le licenciement économique de six d'entre eux. David Taylor leur a expliqué que l'instauration d'un «vendredi nu» développerait leur esprit d'équipe. «En enlevant leurs vêtements, ces employés enlèveront également leurs inhibitions et pourront se parler plus ouvertement et honnêtement», affirme, sans rire, notre homme. Après le «friday wear», voilà donc le «naked friday»! Il lui a fallu une semaine pour vaincre la réticence de ces salariés et leur donner assez de courage pour se mettre nus. «Cela nous a aidés à nous parler plus honnêtement que nous ne l'avions jamais fait La société a vraiment progressé», assure Sam Jackson, la gérante de l'agence. Evidemment, on ne peut s'empêcher de penser qu'il s'agit aussi d'un formidable coup de pub pour cette agence. Comme c'était le cas pour l'enseigne de cosmétiques Lush (encore des Anglais!), qui a demandé à ses employés de travailler nus dans ses magasins, le 5 juin dernier, à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, pour dénoncer la pollution générée par les emballages. Ces exemples peuvent prêter à sourire. Mais c'est souvent lors de périodes troublées que les théories les plus farfelues ou les plus dangereuses trouvent un écho. Ici, aux oreilles de managers désemparés face à des difficultés économiques sur lesquelles ils n'ont que peu de prise. Mais quand on demande à un salarié de venir travailler nu, quelle est l'étape suivante?

 
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Ludovic BISCHOFF

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