Le taux d’emploi des jeunes sortant de grandes écoles s’est redressé. Mais les disparités entre hommes et femmes se renforcent.
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Depuis 2001, le chômage des jeunes diplômés de grandes écoles ne cessait de gagner du terrain. La promo 2004 vient enfin d’inverser la tendance : son taux d’emploi atteint 75 %, augmentant de 8,5 % par rapport à la promotion 2003. C’est ce que révèle l’enquête de la Conférence des grandes écoles. La situation se trouve toujours plus favorable pour les anciens d’écoles de commerce (taux d'emploi de 80 %), que pour les ingénieurs (72,7 %). Avec un taux de chômage inférieur à 24%, les hommes rencontrent moins de difficultés que les femmes (28 %). L'amélioration du marché de l’emploi des jeunes diplômés s’est répercutée sur la rémunération. Le salaire à la première embauche a crû de 3,1 % entre 2004 et 2005. Il s’établit à 31 700 euros en moyenne pour les diplômés d’écoles de commerce. Les deux tiers des jeunes diplômés recrutés l'ont été à la suite d'un stage ou d'un projet de fin d'étude. Les autres recrutements se sont fait par candidatures spontanées (18 %) et par le biais des sites Internet spécialisés (15 %).
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