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Focus : outils d’aide à la mobilité. 1/4

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Segmenté entre portables, ultraportables et assistants personnels, le marché des outils informatiques croît et évolue avec les besoins des populations nomades. Faites votre choix !

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Jusqu’à cet automne, le marché français des ordinateurs portables et ultraportables était en forte progression : 26 % en 1999, 38 % en 2000 et 27 % au premier trimestre 2001, selon le cabinet IDC. Un succès dû à des prix plus abordables, mais pas seulement. Le portable remplace petit à petit le PC fixe grâce à une capacité et une puissance quasi équivalentes et un poids d’environ 2,5 kg. L’offre cible d’ailleurs autant les PME, séduites par l’offre du “tout en un”, que les grands comptes, attirés par la multiplicité de ses fonctions de communication (modem, carte réseau, connexion au réseau local de l’entreprise sans cordon). Quant à son alter ego “light”, l’ultraportable, il émerge et représente désormais 10 % de ce marché. Son poids, compris entre 1 et 2 kg, plaît aux forces de vente mobiles, sans cesse en quête de légèreté – le MobilePro 790 de Nec ne pèse ainsi que 770 grammes – mais aussi aux cadres, qui l’achètent par plaisir, pour son côté miniature “chic et choc”. Seul point faible ? Une autonomie de deux à trois heures, qui peut toutefois être facilement compensée par un doubleur de batterie.

PDA contre portable ?

Difficile pour le PDA (ou assistant personnel) de se frayer un chemin dans ce marché, lui qui a souvent ouvert les portes de l’informatisation à des PME qui n’avaient pas forcément les moyens d’équiper leurs forces de vente de PC portables. Léger, autonome, il a pourtant deux énormes avantages sur le portable : une procédure d’allumage instantané, qui n’interrompt pas le processus de vente, et une grande autonomie, de deux à trois semaines. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore boudé. En 2001, selon Mobile Office, salon spécialisé dans la mobilité, 16 % des employés européens sont équipés d’un PC portable, et 4 % (seulement) d’un PDA. Cet écart s’explique par la réticence des directions, qui privilégient le robuste et le fiable plutôt que le high-tech. “ Le PDA n’obtiendra ses lettres de noblesse qu’en étant considéré comme un outil autonome à part entière, explique Charlotte Ysal, de GFK, cabinet d’études conseil en marketing. Le marché des PDA explosera d’ici quelques années. ” Ceci étant, entre un marché des PDA en devenir et un marché des portables en pleine expansion, une chose est certaine : les outils de la mobilité n’ont jamais autant essayé de satisfaire une population en quête d’outils légers, autonomes et communiquants. “ Demain, un tiers des cadres sera multi-équipé de produits nomades, estime Alain Kergoat, directeur marketing de Toshiba. Quant au “couteau suisse des technologies mobiles”, modèle du tout-en-un, il ne verra pas le jour avant cinq ans ”.

BON À SAVOIR

_ Le site www.mobileplanet.fr délivre des informations précieuses sur les mobiles, dont des guides d’information pour les utilisateurs de PDA et de PC portables, ainsi que des astuces pour leur faciliter la tâche sur des sujets comme l’alimentation, l’accès à Internet via un portable ou un PDA, la navigation GPS sur PDA, etc.

AVIS D’EXPERT

Bastien Hebert, consultant spécialiste de la problématique force de vente, chez Syntegra, filiale de British Telecom “ Équipez vos vendeurs d’un PC fixe à domicile et d’un PDA sur le terrain ” Société de conseil et de services informatiques, Syntegra a pour vocation le déploiement d’applications mobiles et le conseil aux entreprises souhaitant intégrer des équipements nomades à leur système d’information. “ Depuis quelques mois, je vois arriver des directeurs commerciaux confrontés à la problématique suivante : l’outil de la mobilité qu’ils ont choisi n’est pas adapté à la force de vente ; le vendeur réalise, par exemple, qu’il est inopportun d’exhiber un produit high-tech et cher en milieu rural ”, raconte Bastien Hebert. Ce dernier se trouve également confronté à des directeurs commerciaux qui, en voulant réaliser une économie d’échelle entre un PC portable à 2 700 euros (18 000 francs) et un PDA à 500 euros (3 000 francs), choisissent un outil mal adapté et ratent leurs objectifs. “ Les vendeurs sont difficiles et exigeants, poursuit-il. Des applications trop lentes vont les exaspérer, surtout lorsqu’il s’agit de rapatrier des contacts ou des devis sur le système central de leur entreprise. Il faut donc s’assurer que les temps de réponse du portable sont courts. Mais il y a aussi des petits malins qui réclament un PC portable pour la frime, voire les jeux ! Ma solution ? Équiper ses vendeurs d’un PC fixe à domicile et d’un PDA sur le terrain. ”

 
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Focus réalisé par Anne-Françoise Rabaud et Caroline Thiévent

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