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Informatisation : Matériel nomade : de plus en plus petit, mais de plus en plus costaud

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Entre le PC de poche et le traditionnel PC portable, votre cœur balance. Pourtant, le choix du matériel pour vos commerciaux est relativement simple à effectuer. Il est surtout fonction de la complexité des applications que vous voulez installer, des contraintes terrain… et aussi de votre budget !

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Le matériel informatique pour les forces de vente s’inscrit dans la tendance engagée depuis quelques années : le matériel est de plus en plus petit et léger, mais aussi de plus en plus fiable et performant. Aujourd’hui, il n’est plus forcément nécessaire de s’équiper d’un ordinateur portable et onéreux pour pouvoir gérer ses affaires. Dans de nombreux cas, les PC de poche peuvent parfaitement suffire. Ils connaissent d’ailleurs un véritable succès en France, où ce marché est en croissance de 70 %. Pourquoi un tel engouement ? Parce que les “pocket” PC sont désormais des machines puissantes et fonctionnelles qui peuvent directement concurrencer les PC portables classiques. Premier avantage : contrairement à leurs grands frères, les PC de poche sont bien plus petits et légers et c’est souvent pour cette raison qu’ils sont utilisés. D’un format qui dépasse rarement les 15 centimètres de longueur et 9 centimètres de largeur, ils tiennent dans la main, et leur poids plume (entre 150 et 300 grammes) les rend particulièrement pratiques pour des employés nomades comme les forces de vente. Pour un commercial qui travaille debout, par exemple, et qui doit prendre une commande dans un magasin ou faire du relevé de linéaires, le PC de poche est ainsi bien plus intéressant et ergonomique qu’un portable. A leur actif, les PC de poche possèdent également l’avantage d’une grande autonomie. Celle-ci est généralement de 7 ou 8 heures. C’est deux ou trois fois supérieur à un portable classique, qui lui, est plus gros, plus puissant et donc plus consommateur d’énergie. Or, cet aspect n’est pas négligeable pour un commercial qui perd beaucoup de temps s’il doit sans arrêt recharger son ordinateur. Logiciels force de vente sur “pocket” Côté logiciels, les PC de poche sont, en outre, de plus en plus performants : comme le marché est en pleine expansion, les éditeurs commercialisent maintenant des solutions qui font des “pocket” de véritables ordinateurs et plus seulement des agendas améliorés, comme c’était le cas autrefois. Ainsi, les machines ont une puissance proche de celle des portables avec le système d’exploitation de Windows conçu à leur intention, Windows CE. L’édition professionnelle permet de disposer de toute la suite bureautique Microsoft en version allégée. On peut même y installer des logiciels comme Internet Explorer pour la navigation sur le Web, Outlook pour la messagerie, ou Power Point pour l’édition graphique. A noter qu’actuellement, les premières machines (par exemple l’Aero 1550 de Compaq ou le Jordana 540 de HP) équipées de la version 3 de Windows CE arrivent sur le marché français. Plus intéressant encore : les éditeurs spécialisés proposent des logiciels dédiés aux forces de vente. C’est le cas notamment chez Siebel, Danem ou Palmware. Ces solutions permettent au commercial terrain de faire de la prise de commande, du reporting et de vérifier l’état des stocks. Ces applications de gestion commerciale concurrencent donc directement les portables classiques, car bien souvent les entreprises qui veulent informatiser leurs forces de vente, ne souhaitent pas complexifier l’outil à outrance. Et lorsque les commerciaux n’ont pas besoin d’applications spécifiques, comme des progiciels décisionnels ou des configurateurs, un PC de poche suffit amplement. D’autant que ce matériel est beaucoup plus économique : les pocket PC se vendent entre 3 000 et 10 000 francs (pour le haut de gamme), soit trois à cinq fois moins qu’un portable classique. Résistance aux chocs Avant d’opter pour un tel équipement, il faut toutefois noter que les PC de poche possèdent les inconvénients de leurs avantages… D’abord la miniaturisation extrême peut rendre la saisie de texte difficile, soit parce que le clavier est tout petit, soit parce que le stylet qui permet d’écrire sur l’écran tactile demande une adaptation, parfois un peu acrobatique, de l’écriture. Enfin, si ces petits ordinateurs sont légers, ils sont aussi très fragiles, beaucoup plus en tous cas que les portables classiques. C’est un critère à prendre en compte absolument : si vos commerciaux nomades travaillent dans des conditions difficiles, par exemple dehors sur des chantiers dans le secteur du bâtiment, les PC de poche sont à proscrire, car ils ne résisteraient pas aux chocs ! C’est pourquoi, les bons vieux portables constituent dans certains cas la seule solution. Au fil des ans, ils se sont mués en véritables bureaux embarqués, le commercial disposant en permanence des applications qu’il pourrait trouver au siège de son entreprise. Les microprocesseurs devenant de plus en plus performants (les Pentium III cadencés à 650 MHz sont presque devenus la norme et les processeurs à 1 GHz font actuellement leur apparition sur le marché ), il est tout à fait possible d’installer des progiciels lourds et puissants. Du coup, ce type de matériel est recommandé lorsque la force de vente a besoin, par exemple, de disposer d’un outil décisionnel de gestion et d’analyse de base de données sur son ordinateur. Utile pour les commerciaux qui doivent consulter régulièrement des documentations techniques en face-à-face avec le client ou pour ceux qui veulent éditer des devis en temps réel. De même, les portables sont les seuls ordinateurs qui possèdent des périphériques intéressants (lecteur de CD Rom, modem, ports vidéo, etc.) C’est pourquoi, ce matériel est indispensable pour tous ceux qui doivent faire des démonstrations multimédia ou de la visioconférence. Portables ultra-légers : l’alternative ? En fait, les portables sont à privilégier dès que le commercial vend des produits complexes ou que le progiciel doit s’interfacer avec les autres services de l’entreprise. Si une stratégie de gestion de la relation client a été engagée, les portables seront les seuls outils à pouvoir gérer efficacement les applications complexes mises en place. En revanche, il faut savoir que la puissance rend ce matériel très onéreux. Rien que pour l’achat d’une machine professionnelle, il faudra compter entre 20 000 et 50 000 francs. Ce prix prohibitif et l’intérêt croissant des clients pour les PC de poche poussent les constructeurs à commercialiser une solution alternative : des PC portables ultra-légers. Aux “pocket”, ils empruntent la légèreté (moins de 2 kilos), mais des portables, ils possèdent la puissance (des microprocesseurs Pentium III à 500 MHz). Cependant, ces avantages combinés se payent cher, souvent plus de 20 000 francs pour avoir une machine intéressante et ce matériel reste fragile. Ce qui peut donc apparaître comme une alternative intéressante, se révèle souvent au final comme une demi-mesure pas forcément bien adaptée aux commerciaux. Mieux vaut donc choisir clairement entre PC de poche et PC portable en fonction de votre ambition, des contraintes terrain de votre force de vente et de votre budget.

Pour en savoir plus Allez voir directement les offres des constructeurs. Tous ont des sites web présentant les solutions informatiques pour les entreprises. Vous pourrez comparer les possibilités techniques. Voici quelques adresses de fabricants : www.toshiba.fr, www.sony-cp.com/_F/Index.html, www.nec-online.fr, www.psion.fr, www.compaq.fr, www.France.hp.com

 
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Frédéric Thibaud

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