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L'une de nos priorités: rapprocher les DCF du tissu économique régional»

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Six mois après son élection à la tête de la présidence nationale des Dirigeants Commerciaux de France, Jacques Benn revient sur les chantiers qui lui sont chers et qui seront menés durant les trois ans de son mandat.

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Jacques Benn, président national des DCF

«Le décloisonnement et la vision DCF commune passent par un sentiment de proximité entre des adhérents d'associations voisines.»

Action Commerciale - Vous avez été élu, fin janvier 2011, pour trois ans à la présidence nationale des Dirigeants Commerciaux de France. Pouvez-vous nous rappeler les objectifs majeurs de votre mandat?

Jaques Benn - Les objectifs qui ont été actés lors de mon élection sont multiples. Tout d'abord, je souhaite que le réseau DCF renforce sa présence et ses actions auprès des jeunes. Grâce au Parcours de découverte des métiers commerciaux, nos adhérents se déplacent dans les collèges et les lycées de France afin de sensibiliser les plus jeunes sur la richesse de leurs métiers. Pour les étudiants de la fonction commerciale, le CNC (Concours national de la commercialisation) a proposé cette année, pour sa 50e édition un sujet en partenariat avec la Caisse d'Epargne. Avec 22 % de participants en plus par rapport à l'an passé et 31 % d'établissements supplémentaires, cette édition anniversaire est un réel succès comme en témoigne, par ailleurs, la qualité des copies. Cette année, nous avons profité de l'occasion pour récolter plus de 1 000 inscriptions à une newsletter dédiée aux jeunes et élaborée avec des experts ainsi que le concours de ministères. L'objectif est ici de favoriser l'intégration des nouvelles générations dans les entreprises. Enfin, les DCFJuniors dont le statut a été acté et voté en janvier dernier sont en cours de développement au sein de nos associations, apportant un souffle nouveau et des échanges intergénérationnels très instructifs.

Le deuxième objectif de ma mandature est de développer notre proximité avec les institutions pour nous faire reconnaître comme LE réseau des managers de la performance commerciale. Ainsi, nous avons resserré ou entrepris des contacts et des actions avec différents ministères tels que celui du Travail, de l'Emploi et de la Santé pour la Semaine nationale de la performance commerciale (SNPC) ou encore le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui s'associe avec le ministère de l'Education nationale pour le CNC. Plus qu'un simple soutien de leur part, nous cherchons aujourd'hui à diffuser leur message à nos adhérents et à leur soumettre des propositions ou des problématiques que rencontrent les acteurs économiques sur le terrain. En ce sens, nous préparons une intervention auprès de tous les candidats à l'élection présidentielle afin de connaître leurs propositions vis-à-vis des PME, du commerce et du système éducatif. Enfin, le troisième objectif fixé lors de notre Assemblée générale est d'apporter plus de proximité aux associations et plus de services aux adhérents. Tout d'abord, nous disposons de structures et de présidents au niveau régional et nous oeuvrons pour valoriser et impliquer au mieux ce poste dans la vie du réseau. Pour les adhérents, ce début d'année s'est traduit par des services accrus. La carte d'adhérent, en partenariat avec Novalto, leur permet de bénéficier des services proposés par cette entreprise gracieusement durant un mois. De plus, nous avons développé avec Booster Academy des web-conférences gratuites pour que chaque membre DCF améliore ses expertises et donc ses performances. Enfin, notre réseau social interne, IRIS, se développe continuellement et recoupe des expertises ainsi qu'un annuaire on line toujours plus précis grâce à la collaboration de chacun.

Pourquoi vouloir intégrer et optimiser les structures régionales DCF?

Cette volonté est le fruit d'un constat structurel: certaines institutions régionales telles que les conseils régionaux, les rectorats ou encore le Pôle emploi doivent être sollicitées et reliées aux actions que nous menons. L'objectif est bien évidemment d'ancrer le réseau des DCF dans le tissu économique régional et certaines actions menées vont entièrement dans ce sens.

Pour y parvenir, je souhaite m'appuyer sur les présidents de région DCF qui constituent déjà un relais d'informations capital pour notre réseau. Outre ce rôle, nous intégrons aujourd'hui les chefs de région dans nos projets nationaux afin qu'ils pilotent eux-mêmes des opérations (c'est, par exemple, le cas de Philippe Bost, région Rhône-Alpes qui a suivi de près la publication de la newsletter destinée aux étudiants du CNC).

Enfin, nous sommes un réseau national et notre congrès - qui permet à tous les adhérents de se rencontrer - est un rendez-vous biennal. Avant cette prochaine manifestation qui se tiendra les 20 et 21 juin 2012 à Metz, il est important que le décloisonnement et la vision DCF commune passent par un sentiment de proximité entre des adhérents d'associations voisines, d'où l'appui du Comité exécutif aux soirées régionales.

Quels sont les projets des DCF?

Nos projets à court terme sont multiples. Il nous faut tout d'abord organiser les finales nationales du CNC et de la SNPC, des événements à la résonance importante. Ainsi, nos Universités de rentrées qui se dérouleront le 7 octobre prochain à la Sorbonne font l'objet d'une attention particulière et seront l'occasion de faire parler du réseau.

Bien sûr, nous allons continuer et renforcer les liens tissés avec les instituts de formation et les étudiants pour accueillir encore plus de candidats pour le CNC 2012. L'année prochaine sera, par ailleurs, l'occasion de se faire entendre autour de la place occupée par la fonction commerciale grâce au Congrès national des DCF au cours duquel nous réfléchirons sur la situation de l'humain au coeur de l'entreprise et la fonction commerciale. L'intitulé de cette manifestation sera «Commercial, une histoire d'Homme.com».

Enfin, pour nous faire reconnaître au sein des entreprises, nous allons nous approcher d'autres associations professionnelles et élargir ainsi notre univers. Ceci se traduira par un travail sur l'inter-associatif, la présence des DCF sur des salons comme le salon Vendre et la mise en place du Prix du livre national de la fonction commerciale.

Qu'attendez-vous de l'étude de l'Observatoire permanent de la fonction commerciale sur l'emploi des métiers de la vente?

La mission de l'OPFC est d'établir un bilan annuel des métiers de la vente en entreprise permettant de disposer de données chiffrées sur le nombre de postes à pourvoir pour ces fonctions. Aujourd'hui, avec plus de 10 000 créations de postes commerciaux par an, nos métiers font l'objet d'une campagne de sensibilisation auprès des demandeurs d'emploi et des jeunes diplômés. Le Club premier des DCF, constitué de dirigeants commerciaux de grands groupes, travaille donc en partenariat avec l'école Négocia. Grâce à des podcasts vidéo, à nos actions en collège et lycée ou à travers nos relations avec le Pôle emploi et les ministères, nous souhaitons parvenir à rendre les métiers commerciaux plus attractifs. Il y a un véritable challenge pour le réseau, mais nous allons avoir plus que jamais besoin de profils compétents pour vendre à la fois en France et à l'international. Ces futurs commerciaux doivent se rendre compte de la richesse des métiers de la vente. Et qui est mieux placé que le réseau des DCF pour les y mener?

 
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Hadrien Lavielle

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