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[Portrait] Carlo Olejniczak de Booking.com, l'humaniste

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Son point faible ? L'hyperactivité

Nombreux sont les managers commerciaux qui détiennent un agenda digne d'un ministre. Carlo Olejniczak en fait partie, et reconnaît "avoir du mal à décrocher". Ainsi, il n'est pas rare qu'un dernier e-mail soit envoyé à 2 ou 3 heures du matin, pour renchaîner au petit matin... "Je suis un hyperactif. C'est à la fois une bonne chose - de se donner à fond -, mais vos collaborateurs risquent de suivre à tout prix le même rythme, par mimétisme ou par souci de vouloir trop bien faire", souligne le manager de 45 ans. Lorsqu'il sent que c'est le cas pour l'un d'entre eux, il n'hésite pas lui recommander de lever le pied. "Mais ce message passe difficilement, avoue-t-il. Il n'est pourtant pas forcément souhaitable de rallonger les heures de présence au bureau... Cela peut même devenir contre-productif !"

Ce rythme à 100 à l'heure a déjà été pour lui la cause d'un échec : passer à côté de collaborateurs en détresse. "Je regrette alors de ne pas avoir pris suffisamment de temps pour regarder ce qui se passait autour de moi", reconnaît-il. Aussi, pour éviter les travers de cette cadence effrénée, Carlo Olejniczak pratique le sport : vélo, footing, mais aussi football en salle. "Nous nous retrouvons tous les mercredis, pour des matchs amicaux entre les équipes d'Accor (son ancien employeur, NDLR) et de Booking.com... Dans ces moments, je peux vous assurer que nous décrochons complètement du boulot ! "

Son périmètre ? L'international

Tout au long de sa carrière, Carlo Olejniczak voyage. Une constante qui n'est pas pour déplaire à ce polyglotte qui, outre le français, parle anglais, italien, espagnol et russe. Parmi ses destinations préférées, "le Brésil, les États-Unis, l'Europe du Sud, mais aussi l'Asie, Londres..."

Au-delà de l'attrait touristique de ces régions, le directeur commercial s'amuse aussi des différences culturelles en termes de business. "À Londres ou aux États-Unis, les échanges sont moins formels, et l'accès aux décideurs plutôt facile. Au Japon, sans doute l'expérience commerciale la plus étonnante, le système est très conservateur. Autour de la table, le dirigeant et sa cour s'attendent à ce que vous leur présentiez une carte de visite en japonais, et que vous parliez leur langue... ", raconte-t-il. Mais tout compte fait, la France reste selon lui le pays "le plus exotique et l'un des plus complexes en matière de relations commerciales, du fait d'un système hiérarchique marqué et parfois pesant".

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Laure Trehorel

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