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Le capital le plus précieux d'une entreprise ce sont ses collaborateurs, par temps de crise, tout particulièrement.

Publié par Frederick Michea le

Depuis le début de l'année, nombre d'entreprises, de groupes, sont allés jusqu'à supprimer tous les programmes de formation, sans distinction et discernement. En conséquence, une baisse significative de l'activité du secteur et une occasion ratée d'optimiser les compétences et de préparer l'avenir.

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Avant de vendre un produit, il faut l’avoir conçu et bien souvent l’avoir produit. Pour le produire il faut du matériel, du temps, de la main d’œuvre, une stratégie.

La qualité du personnel fait toute la différence et cela a tendance à s’oublier. Développer une entreprise, un produit participe d’une vision de long terme. Pour favoriser une culture d’entreprise, un climat social positif en toute circonstance, il faut bien identifier le besoin et proposer la réponse adaptée à savoir :

Bien recruter,
A bon escient,
Accueillir,
Intégrer,
Pour fidéliser,
Sensibiliser et former,
Impliquer et motiver par un dialogue,
Savoir garder ses forces vives, ne pas se tromper de cibles,
(quels sont les coûts d’un départ non souhaité pour l’entreprise ?)

Les salariés deviennent ainsi des « partenaires », une valeur ajoutée, un avantage concurrentiel, c’est un investissement non un coût.
Beaucoup de décideurs cèdent à la pression d’une vision court termiste du commercial, du chiffre d’affaires, de l’exigence de résultat, de la recherche d’une performance toujours accrue.

La « crise » a bon dos, il faut anticiper, savoir prendre du recul, s’adapter aux périodes difficiles passe par une vision objective et si possible partagée de l’avenir, laquelle se traduira par un discours au quotidien, clair, responsable, qui offre de la perspective.

Le lapin d’Alice au pays des merveilles est un symbole de la réalité de notre époque : « en retard, je suis en retard ! », vite !, je n’ai plus le temps !, je suis déjà en retard ! Tout arrêter en terme d’investissement sous prétexte que nous sommes rattrapés par la crise est à la fois : excessif, inquiétant et dangereux.
C’est le cas de bon nombre d’entreprise qui semblent avoir perdu de leur bon sens.

Il est compréhensible que les efforts se polarisent vers le client, le commercial et la chasse au superflu voire au gaspillage. Néanmoins, depuis huit mois, nombre d’entreprises, de groupes, sont allés jusqu’à supprimer tous les programmes de formation, sans distinction et discernement. En conséquence, une baisse significative de l’activité du secteur.

Au sortir de la période estivale, propice à une mise en veilleuse, nous sommes à quatre mois de la fin de l’année et bon nombre de sociétés ont peu touché à leur budget formation.

Sous l’effet mécanique de l’obligation légale d’utiliser ces fonds avant la fin de l’année les entreprises risquent de se réveiller toutes en même temps dans ce laps de temps étroit qui va pour les plus optimistes d’octobre à fin décembre.

Nous risquons fort en tant que conseil et formation de nous retrouver face à un goulot d’étranglement comme dans une situation de gestion des risques, en tout cas de gestion de l’urgence au quotidien, à « prendre la marée » sans pouvoir suffisamment prendre de la hauteur.

Pas confortable, tout sauf pertinent et productif.

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