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Choisir et intégrer le bon Executive MBA

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Un dossier de candidature bétonné

La présélection s'appuie, en principe, sur le CV, le dossier de candidature rempli, la lettre de motivation, la photocopie des diplômes obtenus ou des formations suivies, l'essai relatant le projet professionnel, les certificats de travail et les lettres de recommandation. Idéalement, le CV est axé sur les enseignements dispensés par l'EMBA. S'impliquer bénévolement dans le secteur visé est bien vu. La lettre de motivation doit expliquer en quoi, pour le manager, l'EMBA est la formation la plus adéquate pour atteindre ses objectifs. Les lettres de recommandation, rédigées par l'employeur, les anciens professeurs ou les clients, ne sont pas à négliger. Elles sont un vrai coup de pouce, démontrant les points forts et le potentiel du candidat.

Un investissement personnel et financier

Aussi sélective soit-elle, la sélection à l'entrée d'un EMBA vise à déterminer si le cadre dirigeant est suffisamment persévérant et combatif pour y réussir. Une motivation qui est évaluée au cours d'un entretien oral, une fois le dossier de candidature retenu. À cette occasion, le manager explique son parcours et ses expériences professionnelles devant le jury. Le but est de faire preuve de franchise et d'honnêteté sans dire de choses négatives. Se faire accompagner par un coach peut être la solution. Ce dernier apprendra au candidat à valoriser son CV, à mettre en valeur sa personnalité et le prépare aux questions que peuvent lui poser les examinateurs à la lecture de son dossier. Outre l'investissement personnel, l'admission représente un coût financier de 17 à 85 k€ selon l'établissement, qui peut être financé au moins en partie par le CIF ou par le plan de formation.


Témoignage

Gurwan Le Gac, programme Essec & Mannheim EMBA (promotion 2012)

" Avec un coach, j'aurais pu grappiller jusqu'à 200 points au GMAT "

Après 11 années d'expérience, dont cinq en tant que directeur commercial, Gurwan Le Gac, 34 ans, convoite le programme Essec & Mannheim EMBA. " Je n'avais pas besoin d'une remise à niveau en économie et en management grâce à mon diplôme de l'Ipag (Bac + 5), ni en anglais car je le pratiquais tous les jours de par mon emploi en Autriche. J'ai investi dans les annales du GMAT (graduate management admission test) car il n'existait pas de cours du soir en Autriche. Je les ai potassés pendant trois mois pour acquérir la souplesse intellectuelle nécessaire ", relate Gurwan Le Gac. Il finit par obtenir 495 points, soit en deçà de la note requise. " Avec un coach, j'aurais pu grappiller jusqu'à 200 points ", regrette-t-il. Il est malgré tout convoqué à un test d'admission oral. C'est son fort tempérament et son profil globe-trotter (il parle cinq langues) qui ont convaincu le jury. " Ce dernier m'a déstabilisé avec des questions hors contexte, comme celle sur mon meilleur temps au semi-marathon. Le jury a été interpellé par mon parcours à l'étranger (neuf pays au total), la création d'une société de trading quand j'avais 25 ans et mon expérience associative auprès d'enfants handicapés ", rapporte Gurwan Le Gac. Son entreprise a pris en charge pour moitié le financement de l'EMBA. En contrepartie, il a accepté d'y rester trois ans salarié et de suivre le programme durant ses congés. " J'aurais pu mieux négocier ", admet Gurwan Le Gac, qui peaufine aujourd'hui la création d'une société de trading dans les LED sur Dubaï et a rencontré des prospects grâce au réseau de l'Essec.

L'experte




Liliane Helt est directrice de Carrières Conseils, cabinet spécialisé en gestion de carrières (bilan de compétences, outplacement, validation des acquis, formation management et communication).

 
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Fanny Perrin d'Arloz

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