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[Portrait] Patricia Delon, la fonceuse

Publié par Laure Trehorel le

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4- Sa force ? Sa capacité de rebond

Culture française oblige, l'expérience et les diplômes font foi à tel point qu'il est difficile de changer de voie. Pourtant, Patricia Delon a su aller au-delà de cette caractéristique : grande distribution, luxe, jeux, Internet et aujourd'hui transports en commun, le parcours de la manager a connu bien des virages. Comment s'adapte-t-elle d'un secteur à un autre ? À force de travail, de persévérance et de ténacité. Mais pas uniquement : "Lorsque l'on occupe un poste de direction dans une nouvelle entreprise, il est essentiel de s'appuyer sur ses équipes, qui connaissent bien les réalités du terrain", explique-t-elle. C'est notamment ce sur quoi elle mise en arrivant à la RATP. Elle constitue alors en partie une nouvelle équipe, composée pour beaucoup de talents internes issus de l'opérationnel : "J'ai ainsi recruté des personnes issues de l'exploitation, en particulier des bus", confie celle pour qui l'addition de personnalités et de parcours différents est essentielle dans l'élaboration d'une stratégie commerciale gagnante.

5- Son engagement associatif ? "Grandes Écoles au féminin"

Il y a dix ans déjà, et pour la première fois de sa carrière, Patricia Delon s'investit au sein d'une association. "Ce jour-là, j'ai assisté à une conférence donnée par l'association "Grandes Écoles au féminin", dans les locaux de mon ancienne école, l'ESCP, où je n'étais pas retournée depuis mon diplôme", se souvient Patricia Delon. C'est au cours de ces témoignages de femmes en entreprise que cette mère de deux enfants a le déclic de s'investir elle aussi dans cette cause. C'est alors qu'elle fonde, au sein de l'association des anciens élèves, ESCP Europe au féminin, afin de lutter contre les discriminations envers les femmes au sein des milieux scolaires et professionnels. " Qu'une petite fille ait de bonnes notes à l'école est apprécié. En revanche, si celle-ci veut devenir chef de classe, c'est mal perçu... Je ne milite pas pour que toutes les femmes deviennent cadre supérieur. Je souhaite seulement qu'elles aient le libre choix, sans avoir à se sentir contre-nature ", souligne Patricia Delon, qui avoue avoir elle-même ressenti ce que l'on appelle le syndrome de la bonne élève...

Cette année, Patricia Delon dirige une étude menée par son association, dont le thème est "La mixité, levier de performance dans un monde qui change". Encore un projet pour lequel elle s'investira à 200 %.

A lire aussi le portrait de : Guillaume Bettin, directeur commercial Rhône-Alpes Eiffage

 
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Laure Trehorel

Laure Trehorel

Journaliste, stratégie et vente

Chef de rubrique pour le magazine Action Commerciale et pour le site actionco.fr, je suis en charge des sujets relatifs aux stratégies [...]...

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