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Dossier Informatisation des commerciaux 5/6 - Matériel : mettez votre business dans votre poche

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Les constructeurs ont mis au monde des ordinateurs de poche presque aussi performants que les portables traditionnels. Du sur-mesure pour les commerciaux itinérants.

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Plus vite, plus haut, plus fort. La devise olympique sied à merveille aux constructeurs informatiques, qui poursuivent leur course effrenée à la miniaturisation. Lauréats incontestés de cette épreuve, les ordinateurs de poche sont devenus de véritables outils nomades. Le plus souvent équipés de claviers, ils offrent aux forces de vente itinérantes la simplicité l’utilisation, la légèreté, la petite taille et le prix compétitif d’un PDA, mais aussi et surtout des fonctionnalités proches de celles d’un véritable PC ou Mac portable. “ On a atteint des niveaux de performance largement suffisants par rapport à l’utilisation quotidienne qu’en font les forces de vente ”, note Laurent Foucault, président-directeur général de Macpcpartner, distributeur de matériel informatique Mac et PC. De fait, les nouveaux assistants permettent aux professionnels itinérants de gérer leur agenda et d’optimiser leur tournée. Mais ils se rendent également utiles dans le processus de préparation de la visite (consultation de l’historique client, par exemple), durant le rendez-vous client (présentation du catalogue électronique, consultation des fiches produits, accès aux stocks, prises d’ordres et édition de bons de commande) et, bien entendu, après (reporting).

Poids mini et performances maxi

Premier intérêt de ces petites merveilles de technologie : leur encombrement mini et leur poids plume. Il s’agit aujourd’hui d’authentiques “pockets” qui tiennent dans la main (ou dans la poche !), pèsent entre 150 grammes et un kilo selon les modèles, et intéressent, outre les commerciaux fréquemment amenés à travailler debout, tous ceux qui passent le plus clair de leur temps sur la route et souhaitent voyager léger. “ À l’avenir, on ne gagnera plus guère sur le terrain de la miniaturisation, observe d’ailleurs Laurent Foucault, car cela risquerait de nuire à l’ergonomie des produits et à la lisibilité de ce qui figure sur l’écran. ” En revanche, de nouveaux caps devraient être franchis sur le terrain de la puissance et de la qualité de résolution, ce qui peut intéresser les entreprises désireuses de présenter des images de qualité, voire des images animées. Reste que ces “pockets” ont, en quelque sorte, les inconvénients de leurs avantages : s’ils ont gagné en ergonomie, les claviers miniaturisés conviennent mal aux personnes ayant à saisir de grandes quantités de données complexes. De plus, malgré les efforts mis en œuvre par les constructeurs pour améliorer la robustesse de ces matériels, ils restent plus fragiles que leurs aînés “portables”, et affichent un taux de sinistralité légèrement plus élevé. D’où le succès des produits hybrides, dits “ultra-portables” (comme le MobilePro 790 ou le Versa Ultralite de Nec, par exemple), qui possèdent un clavier de taille ordinaire mais un écran réduit, et dont le poids peut, par conséquent, être inférieur à 2 kilos : à titre d’exemple, l’Evo N 200 de Compaq affiche un poids de 1,13 kilo et une épaisseur de 2,1 centimètres ! Plus fonctionnels, car légèrement plus grands, que les assistants personnels, ils affichent pourtant un encombrement minimum et se glissent très aisément dans un attaché case ou une simple serviette.

Portables : de vrais bureaux mobiles

Enfin, les portables traditionnels, dont la puissance a désormais passé le cap symbolique du Ghz (1,2 Ghz pour le Presario 716 de Compaq, 1,13 Ghz pour le HP Omnibook 6100, etc.), séduisent les personnes qui tiennent à travailler sur grand écran, pour des raisons de confort de travail et de qualité d’image notamment. “ En somme, ils remplacent aisément l’ordinateur fixe, ce sont de vrais bureaux mobiles ”, souligne le p-dg de Macpcpartner. Équipés d’écrans à matrice active, les portables “dernière génération” offrent, par ailleurs, une excellente résolution et permettent à leurs utilisateurs nomades de présenter des catalogues produits de parfaite qualité, incluant des séquences vidéo, de réaliser des présentations Powerpoint dans des conditions optimales ou encore de participer à des visioconférences, par exemple. Enfin, si les systèmes d’exploitation Windows CE (version “allégée” de Windows, spécifiquement conçue pour PDA) et Palm OS offrent des possibilités logicielles de plus en plus vastes, celles-ci ne parviennent toutefois pas à égaler l’offre logicielle disponible sur Windows ou sur Mac OS X. Autant d’atouts qui se paient cher : un PC portable vaut au bas mot 2 300 euros (15 000 francs), et peut atteindre 5 000 euros (33 000 francs), alors qu’un excellent PC de poche ou un ultra-portable valent entre 1 000 et 2 000 euros (entre 6 600 et 13 000 francs).

Et demain ?

Le 100 % “sans fil” Moins de câbles, moins de soucis ! Tel semble être le leitmotiv des constructeurs de matériel informatique nomade. Les “smart phones”, ces outils alliant les fonctionnalités d’un assistant personnel et celles d’un téléphone mobile, ont déjà réglé une partie des problèmes de connectique que rencontraient les commerciaux afin de transmettre des données. De même, la vulgarisation des ports infrarouge permet de réaliser des liaisons sans fil. Mais l’avènement prochain – prévu pour 2002 ou, au plus tard, 2003 – de la norme Blue Tooth permettra de transférer des données sans câble, par ondes radio : le débit sera conséquent, ce qui autorisera les transferts de données “lourdes”. Enfin, de même que l’Internet haut débit permet d’ores et déjà d’échanger de grandes quantités d’informations, l’arrivée prochaine du GPRS, puis de l’UMTS, dans l’univers de la téléphonie mobile va permettre aux personnes itinérantes d’envoyer des photos, de la vidéo, et même de consulter le Net, en utilisant de simples téléphones mobiles.

À retenir

- Les PC de poche permettent aux commerciaux itinérants de gérer leur emploi du temps, leurs tournées, et de préparer leurs visites. - Légers et peu encombrants, ces “pockets” sont légèrement moins ergonomiques que les portables, et plus fragiles. - Les ultraportables ont donc la préférence de ceux qui recherchent une solution hybride. - Les portables traditionnels satisferont ceux qui recherchent un véritable bureau nomade.

 
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Stéfanie Moge-Masson

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