Près de la moitié des salariés estime que dire ce que l'on pense en entreprise, c’est prendre le risque d’être mal vu. Du coup, les échanges avec la hiérarchie se font rares.
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Pour sa deuxième édition, l’Observatoire du Travail, réalisé par BVA en partenariat avec Bernard Brunhes Consultants et L'Express, s’est penché sur la communication et la liberté d’expression dans le monde du travail. Sur ce thème, les salariés s’avèrent prudents. Certes la majorité d’entre eux (66 %) estime que « dire ce que l'on pense en entreprise » c’est « permettre de trouver parfois des solutions ». Mais dans le même temps, près de la moitié des salariés (47 %) indique que « dire ce que l’on pense en entreprise » c’est aussi « risquer parfois d’être mal vu ». Conséquences ? En priorité, et en cas de problème, les salariés se tournent à 81 % vers leurs collègues pour faire part de leurs sujets d’inquiétude ; les responsables hiérarchiques arrivent loin derrière avec 37 % des suffrages. Finalement, plus de la moitié des salariés (58 %) indiquent ne pas s’être opposé à leur supérieur hiérarchique au cours des douze derniers mois.
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