[Challenge] Faut-il jouer collectif ?
Comment procéder ?
Comptables, assistants en charge de l'administration des ventes, techniciens, livreurs... Les commerciaux sont loin d'être les seuls interlocuteurs des clients. Challenger ces autres collaborateurs permettrait d'améliorer la qualité du service rendu ou d'optimiser les délais. Pour autant, comme le recommande Laurent Béguet, directeur commercial stimulation, fidélisation et récompenses au sein du groupe Up, "la compétition doit être porteuse de valeurs et apporter un bénéfice au niveau de l'émulation des équipes". Il est ainsi possible de créer des opérations à étages, comprenant un challenge global auquel se greffent plusieurs autres dispositifs de motivation. Une autre solution consiste à créer des binômes (commercial/téléconseiller ou commercial/technicien, etc.). Dans tous les cas, si les critères quantitatifs sont adaptés aux compétiteurs hors pair que sont les vendeurs, il est nécessaire d'en déterminer d'autres pour les collaborateurs n'appartenant pas au service commercial (réduction du délai d'intervention pour les techniciens, amélioration de la qualité de traitement pour le SAV, etc.).
En outre, les challenges doivent mettre l'accent sur l'équité, afin que les commerciaux ne se sentent pas dévalorisés face à des marques de reconnaissance qui leur étaient jusqu'à présent réservées. Instiller cette dose de parité requiert donc plus d'exigences dans l'organisation des challenges, qui devra tendre vers le sur-mesure et tenir compte du nombre de participants, de leur fonction et du budget dédié. Cette personnalisation est un facteur clé de réussite. Afin de doper sa motivation, chaque participant doit en effet se sentir impliqué et savoir que l'opération lui est dédiée. D'où la nécessité de mettre en place des communications directes via les e-mails, les push notifications et les réseaux sociaux d'entreprise.
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