Recherche
Magazine Action Commerciale
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine

La rémunération n'est plus le premier levier de motivation

Publié par le | Mis à jour le
La rémunération n'est plus le premier levier de motivation
© Junial Enterprises - Fotolia

En Europe, les salariés accorderaient plus d'importance à l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle qu'à la rémunération, selon une récente étude d'ADP. Un état d'esprit qui varie en fonction de l'âge des sondés.

Je m'abonne
  • Imprimer

Préféreriez-vous un salaire plus élevé ou un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso? Pour une majorité de salariés français, le choix est clair: l'équilibre vie pro / vie perso prime sur la rémunération. Selon l'étude Workforce View in Europe 2018(1) réalisée par ADP auprès de près de 10000 actifs, dans l'Hexagone, la rémunération n'est plus le premier facteur de motivation pour 44% des hommes... et 56% des femmes! L'équilibre travail-vie privée représente la première source de motivation pour 29% d'entre elles et les relations avec leurs collègues pour 28% (seulement 17% pour les hommes.

Au niveau européen, plus d'un salarié sur deux (53%) estime que la rémunération n'est plus le premier levier de motivation dans un job. À cette échelle aussi, le Graal pour les salariés, c'est l'équilibre travail-vie privée. Plus d'un cinquième des Européens cite cette quête comme premier facteur de motivation au travail. L'importance de cet équilibre atteint son maximum en Suisse (31%) et son seuil le plus bas en Pologne (15%).

Les jeunes générations moins attentives à l'équilibre travail-vie privée

Le phénomène n'est pas propre aux millenials. Selon l'étude ADP, ce sont les Européens de plus de 45 ans (49%) qui privilégient le plus la sacro-sainte quête de l'équilibre travail-vie privée. Seulement 15% des 16-24 ans le cite en critère principal.

(1) Méthodologie: l'étude " The Workforce View in Europe in 2018 " explore l'état d'esprit et les opinions des collaborateurs vis-à-vis de l'avenir du travail. Elle a été menée par l'agence indépendante Opinion Matters, pour le compte d'ADP. L'échantillon était composé de 9 908 adultes actifs dans 8 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse.

 
Je m'abonne

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

La rédaction vous recommande

Retour haut de page