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Déjouer les questions pièges lors d'un entretien

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3- Qu'est-ce que votre supérieur me dirait de vous ?

Le consultant cherche, à travers cette question relativement ouverte, à mieux appréhender la nature de votre rapport à la hiérarchie, à mieux comprendre votre mode de fonctionnement avec elle et, enfin, à évaluer votre aptitude à parler d'un tiers de manière objective. "Dans ce domaine, il n'existe pas de bonne ou de mauvaise réponse, souligne Caroll Le Fur (Mercuri Urval). Il faut simplement être clair et honnête sur ses relations avec autrui et sur la manière dont on aime fonctionner (périodicité du reporting, par exemple). D'autre part, il est important d'éviter de juger son supérieur hiérarchique sur des critères personnels et subjectifs, ce qui traduirait un manque de maturité et de professionnalisme." À travers votre réponse, et notamment les qualités ou remarques que vous allez citer, le recruteur va pouvoir juger de votre capacité à vous adapter à votre futur manager.

4- Quid de vos résultats ?

Un commercial ou un manager ne peut se présenter à un entretien d'embauche sans avoir en tête les chiffres-clés de son activité (portefeuille clients au départ et à l'arrivée, nombre de rendez-vous qualifiés par semaine, etc.) et ceux de son entreprise (chiffre d'affaires, part de marché, etc.) "Il ne suffit pas d'aligner des chiffres, il faut savoir les expliquer, précise Olivier Eyraud (CCLD). Si le chiffre d'affaires a augmenté, par exemple, le candidat doit me parler des moyens qu'il a mis en oeuvre pour y parvenir."

5- Pourquoi êtes-vous parti de vos précédents postes ?

Un candidat doit être capable de tout expliquer, y compris les raisons qui l'ont amené à quitter ses anciens employeurs. "Or, la plupart restent évasifs lorsqu'on aborde ce chapitre, remarque Caroll Le Fur (Mercuri Urval), ce qui est bien regrettable." Il est donc essentiel, en amont de l'entretien, de faire le tri des raisons qui vous ont amené à partir de vos précédents jobs, pour ne conserver que les plus recevables aux yeux d'un recruteur : envie de nouveauté, divergence de vues avec la direction générale, etc. De plus, selon Olivier Eyraud (CCLD), "la plupart des recruteurs prennent des références auprès des anciens employeurs afin de recouper des dates, la raison d'un départ, etc." Si vous êtes resté en bons termes avec vos anciens patrons, munissez-vous de leurs coordonnés complètes avant de vous rendre à l'entretien.

 
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Anne-Françoise Rabaud, actualisé par Aurélie Baffert

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