Le spam mobile connaît une forte croissance en Asie et aux États-Unis au point d’inquiéter certains professionnels du marketing direct !
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Acquérant de plus en plus d’importance, le marketing mobile entraîne dans sa suite son inévitable cortège de messages non sollicités. Ainsi en 2004, aux États-Unis la moitié des SMS reçus par les particuliers étaient indésirables contre 18% il y a un an, selon une étude de la Wireless Service Corporation, un fournisseur de solutions mobiles. Or à trop recevoir de spams, les utilisateurs de téléphones portables risquent de faire l’amalgame avec le SMS-marketing, parfaitement légal en Europe, et pour lequel la règle de l'opt-in a été retenue dans le cadre de la loi sur l'économie numérique. Un risque pour ce marché en pleine expansion qui «affiche un taux de lecture compris entre 92 et 95%», selon Alexandre Mars, p-dg de l’agence de marketing mobile Phonevalley.
«La France pour le moment n’est pas réellement menacée», tempère Sophie Nerbonne, chef de la division des affaires économiques à la Cnil qui n’a reçu à ce jour aucune plainte. De son côté, Alexandre Mars juge que le phénomène est quasi inexistant. «Plus que le spam, le marketing mobile pourrait à terme souffrir de son succès si le rythme des campagnes SMS s’emballait, mais avec 44 millions de français possédant un portable, le marché reste encore très ouvert !»
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