Recherche

Table d'affaires | Marie Akaneya, des produits rares

Vous souhaitez impressionner un client blasé, qui pense avoir tout goûté ? Misez sur la cuisine du Restaurant japonais « Marie Akaneya ». Cette adresse sert ce qui est considéré comme le meilleur boeuf d'après les Japonais : celui de Kobé, ainsi qu'une variété de melon rarissime. Le tout délivré avec un sens de l'accueil rare.

Publié par le - mis à jour à
Lecture
3 min
  • Imprimer
Table d'affaires | Marie Akaneya, des produits rares
Getting your Trinity Audio player ready...

10 000 kilomètres séparent la capitale française du Japon, et pourtant en passant la porte du 2 rue Godot de Mauroy du 9e arrondissement de Paris, vous vous y téléportez. Chiho Murata et Ignasi Elias, maîtres des lieux, vous feront découvrir leurs précieux. La quintessence japonaise : le boeuf Matsusaka et le fameux melon de Fukuroi. Pour vos clients amateurs de mets d'exception, c'est bien là qu'il faut vous rendre. Ici, la tradition et l'élégance nippone sont à l'honneur.

L'accueil est d'une gentillesse et d'une politesse sans égal. Show-time en toute humilité : avant de vous inviter à prendre place, notre hôte nous explique l'origine du « graal », sa culture, et ce qui en fait sa rareté. Puis, direction la table. Je vous recommande un espace à part dans le restaurant, situé à l'abri des regards, sur un tatami. Idéal pour la confidentialité des affaires et la valorisation de votre invité. Afin de vous mettre à l'aise, une paire de chaussons est proposée. C'est donc délesté de chaussures que le repas se fera.

L'accueil et le raffinement nippons, c'est avant tout les baguettes. Celles-ci sont étiquetées à vos noms et prénoms, et au centre de notre table : le Sumibi (feu de charbon de bois). Pour débuter, un saké subtil, qui rappelle un peu la liqueur de prune. Comble du chic : c'est de l'eau Kangen, obtenue grâce à des procédés d'ionisation et de filtration, selon la culture japonaise, qui nous est servie dans une jatte, fuit d'un travail minutieux.

Boeufs d'exception sur le subimi

La première bouchée est une croquette à base de choux de Bruxelles. S'enchaînent des plats bluffants. Puis arrive le moment tant convoité. Le sumibi est allumé la température parfaite doté du charbon blanc Kishu Binchotan de Wakayama. Et arrive à tour de rôle le boeuf de wagyu, de Kobé, terminant par le graal, le fameux boeuf Matsusaka d'Ito Ranch. J'ai longtemps regardé ce morceau de viande pour apprivoiser dans son allure. Il m'a dit « je vais t'envoyer de la douceur ». J'ai fermé les yeux. C'était vrai. En bouche, il est incroyablement tendre mais surtout fondant. Cette texture exceptionnelle provient de la marbrure fine et abondante de graisse intramusculaire qui se dissout délicatement à la chaleur, donnant une sensation de fondre dans la bouche. Cette graisse contribue à une douceur presque sucrée qui enrobe la viande, tout en étant équilibrée par des notes de viande plus profonde et umami.

Nous terminerons ce repas en douceur, avec le délicieux melon de Fukuroi, apporté à la table tel un « messi », apostillé, et coupé devant vous. Le sublime est de transformer un melon en oeuvre d'art culinaire. Un voyage magnifique, une ode au Japon, un sourire indélébile.

Restaurant Marie Akaneya
12, Rue Godot de Mauroy
75009 Paris
Marieakaneya.com

Menu Akaneya à 120 euros. Menu Fukuroi à 180 euros. Menu Sansekai à 520 euros.

Retrouvez Claude de Balzac sur son compte Instagram.

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page