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Les Français ont le blues au travail

Publié par Gaëlle JOUANNE le

Les faibles probabilités d'évolution et le manque de communication des dirigeants sur les objectifs sont les deux principales raisons qui pourraient inciter les salariés à quitter leur emploi.

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50% des salariés français interrogés considèrent que l'absence d’opportunités d’évolution hiérarchique au sein de leur entreprise, malgré de bons résultats, est la première raison qui pourrait les inciter à quitter leur emploi. C'est l'un des enseignements d'une étude de Regus, fournisseur mondial d’espaces de travail innovants, parue le 1er septembre 2010.
Ce résultat est en phase avec la moyenne internationale, mais bien en dessous des tendances chinoises, où 65% des professionnels voient les évolutions de carrière comme une nécessité pour rester en poste.
Par ailleurs, beaucoup de salariés ne resteraient pas dans une entreprise qui n'a pas d'objectifs stratégiques précis (37%), et où la direction peinerait à communiquer (36%).

Olivier de Lavalette, directeur général Regus de la région Europe du Sud, rappelle que «souvent, lorsque les travailleurs rentrent de vacances, ils décident de faire le point sur leur situation professionnelle en pesant les pour et les contre». Il ajoute: «Au cours de la dernière récession, le stress causé par la surcharge de travail a augmenté, les salariés devant travailler plus pour atteindre leurs objectifs professionnels. Les bonus et tous les avantages liés aux postes ont en effet souvent été réduits, voire supprimés de manière à laisser passer l'orage».

Par ailleurs, 27% des salariés interrogés estiment que la longueur des trajets pour se rendre sur leur lieu de travail est un facteur de stress qui pourrait entraîner leur démission, et 26% estiment qu’une surcharge de travail serait une raison suffisante pour qu'ils décident de tout quitter (ce chiffre s’élève à 34% aux États-Unis). Les autres raisons sont une mésentente avec leurs collègues (24%), un supérieur qui s'approprie leur travail (22%), ou l’incompétence de leurs collaborateurs (19%).

L'enquête a également demandé aux salariés ce que les entreprises pourraient mettre en place pour éviter la fuite des cerveaux et la perte de leurs meilleurs éléments. Mis à part une augmentation du salaire, 45% des travailleurs français interrogés souhaiteraient que leurs retraites augmentent, et presque un tiers d’entre eux (31%) voudrait que leur temps de trajet domicile-travail n’excède pas dix minutes porte à porte.

 

Les résultats de l’étude Regus prennent en compte l’avis de 15000 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, réparties dans 75 pays, issues de la base de contacts Regus et interrogées en février et mars 2010. La base de contacts Regus est constituée d’un million de professionnels dans le monde et est très représentative dans la catégorie des managers seniors et des entrepreneurs. L’étude a été gérée et administrée par une structure indépendante, MarketingUK.

 
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