10 pistes pour optimiser son budget flotte auto
Stimuler les commerciaux tout en maîtrisant le budget, tels sont les deux objectifs d'une "car policy" performante ! Voici 10 conseils pour vous aider à concilier l'inconciliable...
Je m'abonneLa définition d'une "car policy" procède d'une analyse de nombreux critères. Pour rester lisible et donc applicable, elle doit être simple. Premier conseil : évitez de créer une usine à gaz qui pourrait se révéler trop coûteuse, au final. Deuxième contrainte : conciliez au maximum les exigences budgétaires et les réponses aux besoins et désirs de chacun.
1- Battez-vous pour défendre vos équipes !
L'attribution de véhicules reste un élément de motivation indéniable, pour les forces de vente ; c'est pourquoi le directeur commercial a son mot à dire et doit participer, si ce n'est aux négociations, du moins à la mise en place de la "car policy" aux côtés de la DRH, de la direction des achats et de la DAF. "Parfois, mettre simplement 100 euros de plus par mois dans un contrat fait bénéficier d'une option valorisante, pour le commercial ; l'effet est immédiat", assure Emmanuel Foreau, directeur commercial de LeasePlan. En choisissant des marques allemandes, par exemple, particulièrement tendance, on peut, sans surcoût excessif - les véhicules se revendent bien - surclasser quelques collaborateurs. Selon Emmanuel Foreau, certaines entreprises n'hésitent pas à louer, en plus de leur flotte, un ou deux modèles premium servant de récompense à des opérations d'incentive ! L'idée étant de motiver les commerciaux, il est également possible d'envisager la mise en place d'un système méritocratique : les meilleurs performeurs décrochent une ou deux options supplémentaires sur leur prochain véhicule, etc.
2- Trouvez le juste équilibre
Type et fréquence des déplacements, nombre de kilomètres, milieu (urbain, rural, zone montagneuse), tous ces éléments ont une incidence sur le choix des modèles. Le directeur commercial doit analyser l'ensemble des formes de mobilité répondant aux besoins de son équipe. Ceux-ci varient selon le contexte. En effet, une force de vente très urbaine peut avoir recours à un véhicule partagé. Au contraire, des commerciaux qui se rendent régulièrement à Londres ou à Bruxelles choisiront le train ou l'avion ! Bref, résume Théophane Courau, p-dg de Fatec Group (ex-Aon Fleet Management), fournisseur de solutions d'externalisation, "le directeur commercial doit calculer le crédit mobilité de chaque collaborateur et mettre en place la solution la plus pertinente". La mise à disposition de tel véhicule coûte 500 euros HT par mois, par exemple, le commercial préférera peut-être conserver cet avantage mais l'affecter à d'autres usages (billets de train, location courte durée, etc.).
Une "car policy" légèrement ouverte satisfait un maximum de salariés. Plusieurs exemples le prouvent, comme le choix d'options répondant à des désirs personnels : carrosserie, sellerie, toit ouvrant, etc. Bénéficier d'un modèle familial peut apporter un confort de vie indéniable à un collaborateur, qui acceptera volontiers de financer lui-même le surcoût. Lui faire plaisir devient, de la sorte, indolore pour l'entreprise !
Pour autant, il est nécessaire de trouver le juste équilibre entre liberté de chacun et homogénéité de la flotte. "Pour être performante, une car policy doit rester relativement fermée, avec simplement quatre à cinq niveaux de choix, afin de pouvoir négocier des volumes avec les constructeurs et bénéficier de modèles mieux équipés", indique Théophane Courau. Ainsi, une flotte de 500 à 1 000 véhicules ne doit pas faire appel à plus de deux ou trois constructeurs. Une petite flotte peut jouer la carte monoconstructeur, poursuit l'expert, " Renault, par exemple, développe une véritable stratégie de fidélisation, qui peut avoir un sens ".
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles
La rédaction vous recommande