La marque en moins, la conscience écologique en plus !

Des produits ménagers sous emballages intégralement blancs, avec les mentions « lessive », « vaisselle » ou encore « cuisine » placardées en noir. Un effet minimaliste purement marketing ? Certainement pas. Ces produits sont commercialisés depuis 2020 par La marque en moins, une jeune entreprise fondée par Maxime Deguine et Nicolas Simon. Deux associés qui ont travaillé dans l'univers de la grande consommation, et en sont revenus.

« Notre conviction est qu'aujourd'hui, une entreprise ne peut exister sans mission environnementale. Les grands groupes construits sur le modèle des années 60s 'consommer toujours plus' n'a plus de sens... », soutient Maxime Deguine, qui dénonce le bullshit marketing et le manque de transparence dans la grande distribution.

Aussi, pour leur propre entreprise, Maxime et Nicolas se concentrent sur les produits, qu'ils veulent le moins polluant possible, et ne s'encombrent pas du marketing et des promotions commerciales, qu'ils ne pratiquent d'ailleurs pas. « Nos produits dégagent 60% de CO2 en moins et utilisent 90% de plastique en moins que ceux des marques de la grande distribution », se félicite le cofondateur de La marque en moins.

Des clients ultra-impliqués

Dès la création de l'entreprise, qui compte aujourd'hui 17 collaborateurs, les consommateurs sont mis à contribution via le crowdfunding. Grâce à ces préventes, les premiers produits sont commercialisés, et les ventes augmentent de 120% par an.

De quoi se permettre d'étoffer la gamme, mais là encore de façon raisonnée. « Sur notre site, nous mettons à disposition de chacun un questionnaire sur les évolutions de gamme souhaitées. Après analyse, nous sélectionnons les produits dignes d'être développés, et les testons auprès de nos clients. Ils doivent ensuite décrocher la note de 9/10 pour passer en production », explique Maxime Deguine.

Vente directe, transparence garantie

Pas de commerciaux chez La marque en moins, seulement un collaborateur chargé de la distribution. « Nous vendons quasi-exclusivement sur Internet », déclare Maxime. Quelques pop-up stores et shop-corners complètent le modèle de vente. « Ainsi, nous maîtrisons l'intégralité de la chaîne, condition sine qua non pour établir un calcul fiable du coût en CO2 de tous nos produits, et assurer une transparence aux consommateurs », précise encore Maxime. Cette stratégie permet également de compenser les coûts de fabrication qui, de par leur composition et conception eco-friendly, sont relativement élevés.

Pour le dernier maillon de la chaîne, le transport, La marque en moins recours aux services de La Poste, première flotte électrique d'Europe, et neutre en carbone depuis 2012. « Bien sûr, tous ces efforts ne signifient pas zéro pollution. Nous ne sommes pas parfaits mais faisons notre possible pour limiter nos impacts négatifs », conclut le cofondateur de la marque aux 50 000 abonnés qui poursuit sa croissance... et ses efforts environnementaux.