Les incentives, de plus en plus plébiscitées par les directeurs commerciaux
Les opérations de stimulation et de récompense, de type incentive, sont de plus en plus prisées par les entreprises même si les classiques séminaires de travail restent les plus courus, d'après la dernière étude annuelle de Coach Omnium. Dans les deux cas, l'originalité du lieu s'impose. Décryptage.
Je m'abonneDirecteurs commerciaux, savez-vous que neuf de vos collaborateurs sur dix sont toujours enthousiastes à l'idée de partir en séminaire/convention ? En effet, d'après la dernière étude annuelle de Coach Omnium parue en janvier 2016, 71 % des entreprises interrogées déclarent que leurs collaborateurs sont toujours aussi motivés et 14 % le sont même davantage. Un public qui apprécie de retrouver leurs collègues et leurs managers hors du cadre quotidien de l'entreprise, le cas échant, dans un contexte moins pressurisé et plus "déhiérarchisé".
Un facteur qui explique peut-être pourquoi les dépenses en matière de séminaires, conventions..., sont en hausse de 1,2 % en 2015 par rapport à 2014, cumulant un montant total de 8,2 milliards d'euros en France.
"Cette augmentation est vraiment positive dans un marché où la demande se profile toujours en montagnes russes depuis la crise de 2008", rappelle Mark Watkins, fondateur de Coach Omnium.
Si les séminaires de travail restent de loin le type de manifestations le plus couru, cité par près huit répondants sur dix, ils sont toutefois en baisse de 11 points depuis une dizaine d'années, au profit des incentives (opération de stimulation, récompense).
"C'est la preuve que les manifestations à caractère 'festif' et événementiel reprennent de l'importance, attestant des efforts entrepris par les sociétés pour attirer l'attention de clients, de leur réseau et/ou des prospects, en vue de relancer l'activité", analyse l'expert.
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