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Mon Courtier Energie recrute pour accentuer son implantation locale

Publié par Aude David le - mis à jour à
Mon Courtier Energie recrute pour accentuer son implantation locale

Mon Courtier Energie propose depuis plusieurs années aux professionnels une solution de courtage, mais pas seulement. L'entreprise est en plein recrutement pour intensifier son développement.

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Accroître dans le même temps une implantation ultra locale et internationale, voilà l'ambition de Mon Courtier Energie. "L'entreprise veut développer la notoriété, renforcer les effectifs et ouvrir une quarantaine d'agences d'ici 2025. En France, en Espagne où nous sommes déjà présents, et éventuellement en Italie et en Allemagne », assure son directeur général Guillaume Rouaud.

L'entreprise fonctionne en licence de marque. Chacune des 26 agences indépendante a en moyenne cinq commerciaux, soit une centaine au total. Une cinquantaine de personnes est à la tête de réseau à Bordeaux, qui gère entre autres les relations avec les fournisseurs.

Comme son nom l'indique, Mon Courtier Energie aide les entreprises de toute taille à trouver les meilleurs contrats d'énergie. « Pour autant, nous n'avons pas un rôle de cost killer, précise le dirigeant. Nous ne promettons pas des économies énormes, mais de piloter le budget sur le long terme ». Un système de calcul des commissions, que l'entreprise ne veut pas révéler, garantit qu'elle et ses commerciaux toucheront autant quel que soit le fournisseur d'énergie choisi par le client, parmi les 26 avec qui elle travaille.

"Chaque courtier a donc un rôle de tiers de confiance auprès du client, assure le directeur général. C'est un interlocuteur sur beaucoup de sujets » qui doit maîtriser les nombreuses offres. Même si ce n'est pas lui qui assure les prestations de conseil, il doit savoir orienter les clients.

Recruter pour accompagner le développement

Une campagne nationale de recrutement de courtiers, de directeurs d'agences et d'administration des ventes est en cours pour répondre aux difficultés des agences à ce sujet. En effet, les petites n'ont pas nécessairement les moyens RH et financiers.

Le DG reconnait des difficultés de recrutement comme partout ailleurs, et surtout le besoin de « s'adapter aux nouveaux profils. "L'une de nos difficultés est de donner envie de se projeter sur le long terme », explique-t-il. Pour cela, le réseau teste différents avantages, comme la semaine de quatre jours en Ile-de-France, en les adaptant localement : « Il y a peu d'appétence pour une voiture de fonction à Paris, plus à Annecy », illustre Guillaume Rouaud. Il assure que le turn-over est important durant les premiers mois mais qu'ensuite les commerciaux restent longtemps.

Un centre de formation

Si les candidats doivent avoir une expérience de commercial ou de courtier, idéalement en BtoB, et s'intéresser au secteur, pas besoin d'être expert de l'énergie. Mon Courtier Energie dispose d'un centre de formation certifié Qualiopi, qui prépare les nouvelles recrues aussi bien sur la connaissance du secteur et des offres que sur les soft skills, attendues par les clients.

Une façon d'asseoir sa position dans un secteur, le courtage en énergie, qui reste une niche en France. D'où une difficulté pour les courtiers qui doivent commencer par en expliquer les bénéfices aux prospects. Pour le dirigeant, la proximité et les offres au-delà du courtage permettent néanmoins de se démarquer de la concurrence. De plus, « le bouleversement du marché de l'énergie nous a mis dans un rôle encore plus pertinent. Il y a un afflux de clients mais les fournisseurs sont plus frileux pour sortir une offre », estime-t-il.

Et le courtage bénéficie d'un énorme potentiel de croissance. « Il représente 5% du marché de l'énergie. Avec 28 000 clients, nous avons un boulevard devant nous », assure le dirigeant. L'entreprise, qui a réalisé 19,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022, en croissance de 96% par rapport à 2021, espère encore doubler ce chiffre d'ici 2025.

 
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