Azimut emploie des télévendeurs handicapés qui travaillent à domicile. Une première en la matière.
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« Les personnes handicapées ont une revanche à prendre sur la vie », lance Guillaume Vermeulen, dirigeant d'Azimut, un tout nouveau centre de contacts dont la spécificité est d'employer en priorité des personnes souffrant d'un handicap physique. De là à dire que les personnes handicapées sont de meilleurs vendeurs que les “valides”, il n'y a qu'un pas que Guillaume Vermeulen n'hésite pas à franchir. « Pour elles, la télévente est un moyen d'entrer pleinement dans le monde du travail. Les trois télévendeurs que nous avons déjà engagés sont surmotivés et très efficaces », lâche-t-il. Sa motivation première était de créer un centre de contacts virtuel, en employant des personnes chez elles et non pas sur un plateau de télévente classique. « Mais, dans ce cas, les vendeurs valides qui acceptent de passer la journée chez eux pour télétravailler sont peu nombreux. Les personnes handicapées, elles, sont très heureuses de pouvoir travailler sans avoir à affronter, par exemple, les difficultés des transports en commun pour se rendre sur un plateau de télévente classique », assure Guillaume Vermeulen. Après une formation technique à l'utilisation de la solution de centre de contacts virtuel de Cosmocom et une session de formation aux techniques de vente, de produits d'assurances en l'occurrence (puisque Azimut travaille pour le moment pour des compagnies d'assurances), les télévendeurs travaillent 8 heures par jour sous le contrôle d'un superviseur basé à Paris. Ce dernier est en liaison quotidienne avec eux par téléphone ou par mail. Mais il leur rend également visite une fois par mois, au moins. Leur rémunération est, elle, semblable à celle de télévendeurs valides : un fixe plus un variable qui a la particularité d'être déplafonné. D'ici la fin de l'année, le centre d'appels d'Azimut devrait compter 30 télévendeurs, tous handicapés.
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