[Juridique] Congés payés et jours fériés : les commerciaux du retail ne sont pas logés à la même enseigne

Trois conventions collectives à l'étude : celle de l'habillement et des articles textiles, du commerce de détail non alimentaire, et des articles de sport et équipements de loisirs. Outre les congés payés légaux (25 jours ouvrés ou 30 ouvrables), toutes accordent des congés exceptionnels pour événements familiaux en cas de mariage, naissance / adoption, décès, enfant malade, avec des disparités.

Certaines en octroient pour d'autres motifs. Pour un enfant malade, l'habillement ne donne pas de limite mais ne paie rien, le non alimentaire prévoit trois à cinq jours dont deux à trois payés selon les cas, dans le secteur sport / loisirs six jours sont attribués après un an de présence.

Toutes attribuent des congés payés supplémentaires pour ancienneté : les commerces de détail non alimentaires sont les plus généreux, un jour à partir de 10 ans d'ancienneté et un jour de plus tous les cinq ans (jusqu'à cinq au bout de 30 ans).

Le secteur de l'habillement et des articles de sport se distingue en cas de rappel d'un salarié en congé : deux jours de congé supplémentaires et remboursement des frais de transport occasionnés (délais de voyage en plus pour l'habillement).

Pour les jours fériés, les trois conventions diffèrent : l'habillement prévoit quatre jours travaillés (au-delà volontariat) avec une majoration de 100 %. Dans le non alimentaire, un jour férié travaillé donne droit à une majoration de 50 % ou un repos compensateur de 50 % (ou de 100 % en plus si exceptionnel).

La convention collective des articles de sport autorise maximum cinq jours fériés travaillés avec majoration de salaire de 50 % ou compensation de repos. Pour toutes, le 1^er mai est chômé payé.