Adoptez un management positif !
Un manager doit-il se soucier du degré de bonheur de ses collaborateurs? Au-delà de la vision altruiste et humaniste, adopter un management positif contribuerait à la performance commerciale...
Je m'abonne"L'entreprise a besoin de gens libres, pas de robots", affirme avec conviction Alexandre Jost, fondateur de la Fabrique Spinoza, think tank sur le bonheur au travail. Selon lui, les entreprises ont avant tout besoin d'instaurer un management positif. "Un leader positif s'attachera, non pas à combler les lacunes ou à enrayer les défauts de ses collaborateurs mais à travailler sur les points forts de chacun", explique-t-il.
Pour cela, Alexandre Jost préconise, au sein des organisations, des managers-serviteurs : "C'est-à-dire un management au service des équipes et non l'inverse", précise-t-il. Parmi les entreprises ayant mis en place ce style managérial : Chateauform', société spécialisée dans l'événementiel qui se définit comme une "entreprise humaniste". "Notre mission est de faire le bonheur de nos clients grâce à des équipes heureuses autour du client, et non pas par intérêt pour le client", souligne Pierre-Étienne Caire, le dg France.
Pour devenir une entreprise conduite par les valeurs plutôt que par les règles, il faut briser les codes traditionnels et favoriser l'autonomie. Par exemple, chez Chateauform', les managers ont été remplacés par des leaders, et les entretiens d'évaluation par les entretiens d'évolution, lors desquels la première question pour le collaborateur est la suivante : "Où en est ton niveau de motivation sur une échelle de 1 à 10 ?" Et la méthode fait recette : cette entreprise au management positif enregistre chaque année entre 10 et 20 % de croissance annuelle sur un marché atone.
Qualité de vie au travail : 7 salariés sur 10 en manque de reconnaissance
Lire aussi : Management interculturel : 6 pièges à éviter
Se former au "management bienveillant"