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Portrait-robot du business developer en 6 points

Publié par Laure Trehorel le

Mais qui est le business developer au sein de l'entreprise ? Est-ce la nouvelle désignation pour parler d'un commercial ? Qui se cache derrière ce statut ? Décryptage d'un phénomène émergeant, selon l'étude de Novancia*.

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Un commercial, mais pas seulement

Seuls 40 % des business developers exercent dans le domaine commercial. Ainsi, selon une étude de l'école de commerce Novancia*, 21,4 % d'entre eux évoluent dans le milieu de l'entrepreneuriat et 13,3 % dans le marketing. Mais là où ça se complique, c'est que tous les business developers ne portent pas cette dénomination... Si, pour 18,2 % d'entre eux c'est effectivement le cas, 10,1 % sont en fait des dircos, 9,7 % sont des entrepreneurs, et 8,4 % des directeurs du business development.

Autrement dit, selon l'étude, "business developer" serait avant tout une posture au sein de l'entreprise.

*Source : étude réalisée en ligne entre mi-mai et mi-novembre 2014 auprès de 308 Business Developers par Novancia

L'expérience antérieure

Le business developer reste un collaborateur relativement expérimenté : 66 % d'entre eux ont une expérience de dix ans ou plus. Ainsi, avant d'exercer le métier de business developer, les personnes sondées étaient majoritairement issues des métiers de manager commercial-marketing-communication-vente (pour 12,7 %).

En deuxième place vient la profession de directeur commercial : 10,7 % des business developers occupaient ce poste avant. En troisième position se trouve le métier de commercial-chargé de clientèle (7,5 %). De quoi lui permettre d'avoir une vision large de l'entreprise et de détecter des opportunités de développement de l'entreprise (nouveaux produits, services, implantations...).

Ses atouts

En termes de compétences, la plus importante reste celle associée à la vente et au marketing (48,1 %).

En deuxième lieu apparaît le savoir-être (10,8 %), et juste après, en troisième place, la capacité à élaborer une stratégie commerciale et à détecter des opportunités (9,3 %).

Ensuite, le business developer est à même de mener un management stratégique de projets (7,7 %), fait preuve d'entrepreneuriat (6,3 %), s'y connaît en gestion financière (4,9 %), sait manager les hommes (4,4 %) et les projets (4 %) ainsi que les équipes multiculturelles (4 %).

Le business developer c'est...

" Un couteau suisse ", estime Nicolas Vieuxloup, directeur marketing B to B de Viadeo.

" C'est celui qui va chercher la croissance [...] et qui essaye de répondre aux questions que le client ne se pose pas encore ", précise Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette.

" Un mix entre le patron et le commercial ", constate Alexandra Noronha, cofondatrice de Widoobiz, média en ligne pour entrepreneurs.

" Ce n'est pas qu'un vendeur mais un commercial-entrepreneur ", selon Fabrice Tétu, business developer 2014 et dirigeant de Diademys.

Combien gagne-t-il ?

Selon le cabinet de recrutement Robert Walters, un business developer démarre sa carrière avec un revenu annuel brut situé entre 35 et 60 k€. Une fois confirmé, il peut espérer atteindre 100 k€. Le plus souvent, il est titulaire d'un Bac +4 / 5 et au moins d'un master, en Commerce international, par exemple.

Chiffres-clés

Un tiers des business developers exercent au sein d'une entreprise de 1 000 salariés ou plus.

Deux tiers des business developers ont dix ans d'expérience professionnelle et plus.

65,3 % des business developers ont un niveau master.

Laure Trehorel

Laure Trehorel

Journaliste, stratégie et vente

Chef de rubrique pour le magazine Action Commerciale et pour le site actionco.fr, je suis en charge des sujets relatifs aux stratégies [...]...

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