Une récente enquête du cabinet d'études Xerfi se penche sur la situation de la vente directe : subit-elle autant la crise que les autres secteurs de la vente ? La réponse en chiffres.
progression de 3,5 % du chiffre d'affaires en 2012. données de la Fédération de la vente directe (FVD), qui annonce notamment un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros en 2011, ainsi que la création de 39 000 nouveaux emplois.
une augmentation du nombre de vendeurs à domicile. " Avec l'explosion du chômage liée à la crise, l'opportunité de retrouver un emploi ou de toucher un revenu complémentaire est particulièrement attractive, d'autant que le métier nécessite peu d'investissements au démarrage ", explique Eline Maurel, auteure de l'étude. Puis Xerfi anticipe aussi le besoin croissant, pour les consommateurs de proximité, de lien social et de relation personnalisée avec le vendeur, qui devrait aider à soutenir la croissance de la vente directe. Enfin, de nombreuses entreprises du secteur élargissent leur offre ou montent en gamme, à l'instar de Tupperware avec des produits de plus en plus techniques. <>< p="">
Comment garder le cap
trois quarts d'entre eux sont des indépendants pour lesquels le taux de turnover est élevé. " Les employeurs peuvent mettre en place un système de rémunération incitatif, par exemple une réduction sur les produits achetés par la force de vente ", souligne Eline Maurel. Autre moyen mis en avant : la formation, permettant non seulement aux vendeurs de mieux répondre aux besoins des clients et de se familiariser avec des produits plus complexes, mais aussi de renforcer leurs liens avec les managers. Seedbees, un réseau social spécialement dédié au métier de la vente directe qui a récemment vu le jour. Autant de conseils qui devraient permettre aux acteurs de la vente directe de continuer sur leur lancée. <>
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