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[Success story] Parrot se connecte au succès

Publié par Amélie Moynot le

Spécialiste des objets connectés, Parrot investit des marchés aussi divers que l'automobile, la musique ou encore le drone civil. Une politique audacieuse qui fait sa force, surtout hors de nos frontières. Découverte, en 8 points-clés, d'un champion français de l'innovation.

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1- Être à l'écoute du marché

Si Parrot a décidé de se lancer sur le marché ultraconfidentiel du drone civil, où il fait désormais référence, c'est moins par passion ou calcul... que par hasard. "Au départ, notre produit était une minivoiture bluetooth avec une caméra, raconte Éric Riyahi, vice-président exécutif et directeur des opérations de l'entreprise, également en charge du commercial. Mais quelque chose ne fonctionnait pas."

Pour créer un effet "waouh", un membre du service a alors l'idée de le faire voler. C'est le coup de génie qu'il manquait à Parrot pour faire décoller son invention! "Nous avons senti qu'il se passait vraiment quelque chose au salon CES, où notre stand ne désemplissait pas ", poursuit le manager, qui prend alors conscience du potentiel énorme de ce marché.

La suite lui donnera raison, puisque quatre ans plus tard, le drone est devenu chez Parrot une famille de produits à part entière, pesant 18 % de son chiffre d'affaires.

2- Ne pas hésiter à diversifier son offre

Le drone civil, objet emblématique de la société, est bien loin du premier métier de Parrot à savoir, la fabrication de kits main libre pour les voitures. C'est une des forces de la société, qui sait faire évoluer son offre, en permanence.

3- Réinventer les pratiques du quotidien

Ultratechnologiques, tous les produits que commercialise Parrot se veulent aussi très design, à l'instar des casques audio conçus par l'emblématique Philippe Starck.

Mais, au-delà de la volonté d'étonner avec de beaux objets, l'objectif est de réinventer les pratiques quotidiennes autour d'un objet dont tout le monde est désormais familier : le téléphone portable, en inventant de nouvelles façons de l'utiliser, que ce soit pour communiquer, écouter de la musique, jouer...

4- Imaginer les objets connectés de demain

C'est le dernier créneau sur lequel Parrot s'est lancée, avec des capteurs connectés à mettre en terre pour savoir quels soins apporter à ses plantes.

Un autre succès à venir ?

5- Conjuguer vente et innovation

Henri Seydoux (ci-dessus), CEO et cofondateur de Parrot, peut compter sur ses 250 collaborateurs en France (850 dans le monde), dont 70 commerciaux, répartis en deux activités : retail et industrie automobile.

Plus précisément, 45 vendeurs adressent les magasins spécialisés ainsi que les acteurs des télécommunications et du Web et 25, les constructeurs et équipementiers automobiles.

Leurs points communs? Au-delà de compétences en vente, grâce à leur solide culture technique, ils comprennent les produits et les vendent efficacement.

6- Favoriser les rencontres et échanges

Les équipes se déplacent chaque année au salon CES, la grand-messe mondiale de l'électronique grand public, qui se tient une fois par an à Las Vegas.

Ce rendez-vous, qui a désormais remplacé les traditionnels séminaires annuels favorise les échanges entre les différents métiers de l'entreprise et donne l'occasion de rencontrer les clients et les personnalités de l'écosystème afin de mieux sentir le marché.

7- Adopter une stratégie multicanal

Parrot a une seule boutique en propre, située près de la place de l'Opéra, à Paris mais a désormais étendu sa présence aux magasins spécia­lisés et acteurs des télécommunications.

En parallèle, Parrot se renforce sur le Web. Faisant le pari du multicanal, l'entreprise, dont le site n'est pas marchand, a toutefois ouvert en avril une boutique sur eBay.

8- Soigner ses lancements produits

La Fnac des Ternes, à Paris, a ainsi adopté les couleurs de Parrot, pour le lancement de deux minidrones, en juin 2014.

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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