Le Syndicat national de la communication directe vient de publier une étude sur le comportement des internautes face à un e-mail commercial. Le constat ? Malgré des efforts de personnalisation, l'internaute ouvre d'abord un e-mail en fonction de l'intérêt qu'il a pour le sujet.
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Le fait d'être client d'une marque ne suffit pas à ouvrir un e-mail. Selon la dernière étude présentée par le SNCD (Syndicat national de la communication directe) en partenariat avec l'agence de marketing interactif MilleMercis, pour 87,5% des personnes interrogées*, c'est d'abord l'intérêt du sujet qui motive l'ouverture d'un mail. La connaissance de l'expéditeur est pour 63,4% une information suffisamment intéressante pour être une raison d'ouvrir un e-mail. Enfin, la fenêtre de prévisualisation, visible sur certaines messageries comme Outlook ne constituerait que pour 39,1% d'entre eux un motif d'ouverture des mails.
Le mail une fois ouvert, l'internaute ne clique toutefois pas par hasard. Les principaux facteurs de clic se font à 91,4% en raison d'une offre adaptée. Le CRM confirme ainsi son utilité pour les annonceurs. La pertinence de l'e-mail par rapport aux besoins de l'internaute apparaît comme le principal facteur de clic sur un e-mail. La possibilité de gagner des cadeaux n'intervient qu'à 61,4%. Enfin, contre toute attente, la personnalisation de l'e-mail n'obtient qu'un faible score : 41,4%. «Ce chiffre s'explique notamment parce que la personnalisation n'est pas ressentie par l'internaute. Ceci confirme que la meilleure personnalisation est celle qui ne se voit pas mais qui suscite le clic de l'internaute», précise Yseulis Costes, présidente de MilleMercis.
* échantillon de 1500 individus sélectionnés parmi les 4395 répondants au questionnaire.
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