La coopération, fondement du management transversal…

Il y en a cinq, qui caractérisent les cinq fonctions occupées simultanément par le manager transverse : il agit à la fois en architecte, en capitaine d’équipe, en leader, en stratège et en communicant. Ainsi, il fait exister sa mission. Il se positionne pour en coordonner les activités diverses. Il est en mesure de faire coopérer efficacement des équipes éparses.

La contractualisation est un processus interactif. Elle permet au manager transverse de challenger le commanditaire. Elle le rend proactif, dans une dynamique de partenariat. C’est une bonne façon de légitimer sa fonction managériale. Le contrat oblige à définir précisément les contours de la mission et les objectifs à atteindre. Bien rédigé, il est donc un point d’appui essentiel pour bâtir et réussir la mission.

Bien sûr ! Selon la durée, les objectifs et les priorités de la mission, le pilotage diffère. Charge au manager transverse de choisir le mode de transversalité le plus adapté : groupe de travail, réseau, mode projet ou mode fonction récurrente. À chaque choix correspondent des enjeux managériaux différents. Leur point commun est le leadership exercé par le manager transverse : ce manager est dans l’action, avec les contributeurs. Il partage leurs expériences et prend sa part opérationnelle de la mission.

Ignorer la nécessité de développer des compétences managériales spécifiques aux missions transverses !
L’absence de lien hiérarchique avec les contributeurs oblige à exprimer des talents différents. Avec Vincent Dicecca, nous invitons les managers transverses à miser sur la puissance de la coopération : la dynamique d’ouverture et l’interaction au sein de l’équipe transverse sont créatives. Elles stimulent les énergies et les intelligences. Elles constituent de formidables leviers de performance pour l’entreprise.

Pour aller plus loin:

Infographie | Pratiquez le management transversal avec succès
Retrouvez ici la présentation de l'ouvrage.