La dernière étude européenne montre que les entreprises françaises ne sont que 9% à vendre en ligne en B to B, contre 16% en moyenne en Europe.
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16% des entreprises européennes vendent sur Internet en B to B – sur leur propre site ou sur une place de marché – , mais elles ne sont que 9% à le faire en France : ce chiffre, tiré de la dernière étude « e-business Watch » menée par l’Union Européenne, donne la mesure du retard hexagonal. Les entreprises françaises sont particulièrement réticentes à faire du commerce interentreprises sur le Web, surtout si on compare à l’Allemagne ou au Royaume-Uni. Ainsi, les entreprises françaises n’achètent pas non plus très volontiers leurs fournitures de bureau ou leurs matières premières en ligne : elles ne sont que 18% à le faire, contre 48% chez nos deux voisins européens. Ce qui explique ces mauvais chiffres ? Il y a d’abord le traditionnel retard français en matière de commerce électronique et d’accès au Web, mais également le fait que les entreprises françaises n’ont sans doute pas vu les effets promis de l’e-business. Loin de réduire les coûts, il a d’abord été un facteur de complication, car la mise en place des projets a été trop longue et coûteuse. Reste à espérer que l’e-commerce B to C – qui, lui, se porte bien en France – pourra dynamiser, par ricochet, le secteur du B to B.
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