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Un Congrès DCF sous le signe de la performance responsable

Publié par Laure Tréhorel le - mis à jour à
Un Congrès DCF sous le signe de la performance responsable

L'association des Dirigeants commerciaux de France (DCF) tenait son congrès biennal les 23 et 24 mai derniers, à Saint-Malo. Près de 600 personnes étaient réunies pour cette 22e édition, sur le thème de la performance responsable.

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Des organisateurs et des participants heureux et une thématique ambitieuse : voilà qui peut résumer le 22e Congrès national des Dirigeants commerciaux de France (DCF), qui s'est tenu les 23 et 24 mai 2024 au Palais du Grand Large de Saint-Malo. Ce rendez-vous biennal, rassemblant les adhérents de l'association mais aussi ouvert au public, a rassemblé près de 600 personnes autour du thème « Horizon, les clés d'une performance commerciale responsable ».

Des témoignages forts et engagés

« Nous avions pour objectif d'éveiller les consciences, d'interpeller sur l'urgence climatique et sur le rôle central de la fonction commerciale dans cette nécessaire transition », déclare Jean Muller, président des DCF. Objectif atteint par le biais des conférences, tables rondes et échanges participatifs qui ont ponctué ces deux journées.

À commencer par l'état des lieux dressé par Nathalie de Noblet-Ducoudré, commissaire à l'énergie atomique et directrice de recherche au laboratoire des sciences du climat (LSCE-IPSL). « La courbe vertigineuse d'accumulation de CO2 et ses impacts concrets sur le changement climatique y ont été exposés, rappelant qu'il n'y a pas de plan B, et que le challenge de la transition est considérable », insiste Jean Muller.

Un défi incommensurable, qui ne pourra être relevé sans investissements massifs de la part du secteur public comme du secteur privé, comme l'ont rappelé Océane Wagner, économiste à la Banque de France, et l'essayiste David Djaïz. « L'objectif de décarbonation nécessite des efforts considérables. Les trajectoires sont définies ! », s'enthousiasme Jean Muller. Et celui-ci de marteler : « Objectifs environnementaux et économiques ne sont pas incompatibles, et vont désormais de pair. Cela nécessite de repenser les approches et les modèles d'affaires. »

Les fonctions commerciales sont le moteur des transformations positives

Lors de cet événement, largement relayé sur LinkedIn, de nombreuses pistes ont été abordées ; des expertises et témoignages forts ont été apportés par la vingtaine d'intervenants - dirigeants d'entreprises, experts scientifiques, essayistes, directeurs du développement durable et directeurs commerciaux - qui ont pris la parole lors de ces débats. Parmi eux, Arthur Auboeuf, cofondateur de Team for the Planet, Guillaume Gibault, fondateur et président du Slip Français, Cédric Coutat, président d'HP France, Yann Bucaille-Lanrezac cofondateur de Café Joyeux, François Guy, directeur marché entreprises d'Orange Business, ou encore Stéphanie Dupuy-Lyon, directrice de l'engagement sociétal de La Poste.

Les directions commerciales au coeur de la transition

« Les échanges ont convergé vers une idée centrale : nous devons vendre autrement », affirme Jean Muller qui espère voir de plus en plus de « modèles centrés sur la valeur et non sur les volumes ». Il ne s'agit pas de se contenter de prendre quelques « mesurettes » - même si chaque gramme de CO2 compte - mais de suivre un nouveau paradigme, impliquant un engagement stratégique de la part des dirigeants.

« Nous allons sortir de l'ère de la production de masse. À ce titre, la fonction commerciale se situe au coeur de la chaîne de valeur de l'entreprise », expose encore le président des DCF. L'acte de vente doit donc impérativement précéder la production. Un rôle clé qui incite Jean Muller à conclure : « Les fonctions commerciales sont le moteur des transformations positives. »

 
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