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À quoi ressemblera l'entreprise de demain ?

Publié par Laurent Bailliard le

Une étude Deloitte se penche sur les souhaits des étudiants concernant “l'entreprise de demain”. Une vision très génération Y !

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Quelle sera l'entreprise de demain ? C'est cette question que Deloitte a posée à 400 étudiants issus notamment de 17 écoles de commerce, 4 écoles d’ingénieurs et 3 universités du 2 au 20 novembre 2010.

Plusieurs grands enseignements se dégagent des résultats de ce sondage auprès des jeunes. Ainsi l’entreprise de demain doit être internationale, mais dotée d’une organisation locale de taille moyenne. 96 % des étudiants aimeraient bénéficier d’une flexibilité entreprise/domicile en termes de lieu de travail et pouvoir exercer leur profession en nomade (65 %). Ainsi le poste de travail combinerait une variété de tâches plutôt qu’une seule spécialisation, et permettrait surtout de travailler en équipe (pour 90 % des répondants), car ces futurs actifs souhaitent rester maîtres de leur propre trajectoire afin de mieux définir l’équilibre qui leur convient.

Sans surprise, l’ensemble des répondants livrent une nouvelle vision du management, précisant que pour eux les qualités du manager devraient, avant tout, être centrées sur les relations plutôt que sur les tâches, et être très participatives plutôt que directives. 51 % souhaiteraient que les évaluations des performances soient en même temps quantitatives et qualitatives, individuelles et collectives. Par ailleurs, la majorité estime que les meilleures opportunités reposent à la fois sur une évolution hiérarchique et/ou transversale et sur un élargissement des compétences. Ainsi, tout l’enjeu du management résidera dans le fait de ne pas garder à tout prix des collaborateurs mais bien de les garder motivés autour d’un projet d’entreprise.

Dans cette entreprise idéale, une rétribution garantie demeure un souhait important chez les étudiants : 63 % préféreraient moins de variable et plus de salaire fixe, plutôt qu’un bonus plus élevé et déplafonné avec une rémunération fixe moindre. Néanmoins, pour 66 % d’entre eux, un niveau de fixe moindre, complété par des composants non monétaires, à choisir dans une liste proposée par l’entreprise, serait intéressant. Enfin, une grande majorité (61 %) pense que le mode de redistribution du profit le plus attractif devrait associer les salariés aux bénéfices de l’entreprise.

Philippe Burger, associé secteur Capital Humain chez Deloitte remarque que : « Les attentes des étudiants illustrent parfaitement l’évolution observée ces dernières années. C’est la fameuse génération Y, évoluant dans la démocratie du Moi, où l’on fait d’abord confiance à ses pairs et où l’information est partagée et validée immédiatement. »

 
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